La Havane, 22 octobre (RHC) Le ministre des Affaires Étrangères de Cuba, Bruno Rodriguez, a rejeté aujourd’hui de nouvelles menaces du Gouvernement des États-Unis contre l’île, ce qu’il a qualifié d’acte d’ingérence et de violation de la Charte des Nations Unies.
'Un haut fonctionnaire du gouvernement des Etats-Unis, en acte d’ingérence ouverte, commet à nouveau l’erreur de menacer #Cuba. En plus de constituer un acte contraire à la Charte de l’ONU, l’histoire a montré que les Cubains n’acceptent pas, et ne se laissent pas impressionner par des menaces', a écrit le ministre sur Twitter.
Récemment, Juan González, le principal conseiller latino-américain du président, Joe Biden, a confirmé le soutien de Washington aux tentatives de déstabilisation de l’île et a menacé de nouvelles sanctions contre le pays si une marche anticonstitutionnelle convoquée ici en novembre n’est pas autorisée.
Ce n’est pas la première fois que le gouvernement du Nord manifeste son soutien à cette manifestation, une attitude partagée également par des secteurs de l’extrême-droite cubano-américaine basée en Floride, aux États-Unis.
Plus tôt, Rodriguez a dénoncé la stratégie multidimensionnelle de Washington contre l’île, qui inclut la pression économique et le financement de ceux qui soutiennent son programme déstabilisateur.
En ce sens, des spécialistes de différentes branches sociales ont alerté sur la guerre non conventionnelle ou le scénario de coup d’État doux que l’on tente d’appliquer à Cuba selon les paramètres d’une prétendue lutte non violente.
Les fausses nouvelles, la manipulation émotionnelle, la rupture institutionnelle et la création de leaders d’opinion sont quelques-uns des outils de cette stratégie décrite dans le livre sur le coup d’État de l’auteur américain Gene Sharp.
Source Prensa Latina