Miguel Díaz-Canel a pris la parole au sein de la commission de l'Assemblée Nationale qui a analysé les expériences de la création de BIOCUBAFARMA , une nouvelle forme d'organisation supérieure de développement des entreprises.
Les députés qui forment les différentes commissions ont reçu une vaste information sur BIOCUBAFARMA qui est née cela fait 19 mois et qui met en valeur les potentialités d'un processus auquel prennent part les secteurs de la biotechnologie et de l'industrie pharmaceutique de notre pays.
Dans des déclarations à notre station de radio, le docteur Jorge Miranda, de Santiago de Cuba, dans l'Est de notre pays a signalé :
«Il faut bien tenir compte du fait que BIOCUBAFARMA a eu un impact positif en tant qu'entité productive, régulatrice qui promeut les bonnes pratiques car elle a réalisé les tests en les appliquant dans les laboratoires de nos entités de santé
Le Ministère Cubain de la Santé Publique peut demander à BIOCUBAFARMA, suivant l'état de santé de la population, quels sont les principaux produits dont on a besoin, par exemple, chaque province, chaque arrondissement et chaque commune a la capacité de dire le nombre de diabétiques, d'hypertendus, de personnes atteintes de cancer qu'ils ont sur leur territoire et de dire le nombre possible de nouveaux cas afin de garantir les produits nécessaires pour le diagnostic et pour le traitement. C'est une grande garantie pour notre système de santé ».
Pour sa part, le député Agustín Lage, directeur de l'Institut d'Immunologie moléculaire de Cuba a mis l'accent sur les caractéristiques les plus importantes de BIOCUBAFARMA :
«Où réside l'essence de cette expérience. L'essence se trouve dans le type d'organisation qui lie la science et l'économie et c'est une expérience qui peut être reprise. Je crois que c'est l'objectif d'aborder ce thème au sein de la Commission des Questions Économiques. Il ne faut pas la voir comme une expérience rare entreprise par des types bizarres. Nous avons crée une industrie pharmaceutique stratégique, nous avons fait un choix stratégique. Nous pouvons faire cela dans l'industrie des matériaux de construction, dans l'électronique, dans l'industrie des bio-fertilisants car le problème fondamental n'est ni la génétique moléculaire ni l'immunologie. Le problème essentiel consiste à intégrer la science à l'économie et au capital humain que possède notre pays et qui lui permet de faire cela ».