La Havane, 9 nov. (RHC) Le président cubain, Miguel Díaz-Canel, a salué ce mardi la visite à La Havane du député espagnol Manuel (Manu) Pineda, vice-président du groupe d'amitié avec Cuba au Parlement européen.
Sur son compte Twitter officiel, le président a souhaité «la plus chaleureuse des bienvenues» au parlementaire qu’il a qualifié d’ami et défenseur de la Révolution cubaine».
En visite de travail à Cuba, Manuel Pineda, s’est réuni lundi avec Esteban Lazo, président du Parlement cubain au Capitole de La Havane, siège de l’Assemblée Nationale.
Manuel Pinedaa a alors réaffirmé sa solidarité avec le peuple cubain et il s'est prononcé contre toute tentative d'ingérence.
Le député européen de la coalition de la Gauche Unie- Unidas Podemos s'est également entretenu avec des représentants d'organisations de la jeunesse cubaine. Lors de la rencontre, il a dénoncé les plans subversifs contre Cuba, la déformation de la réalité et l'utilisation d’informations et images fausses suite aux émeutes du 11 juillet.
Manuel Pineda a posté depuis La Havane un appel à la solidarité avec le peuple cubain face aux plans déstabilisateurs de Washington.
«Je vous envoie depuis La Havane, depuis Cuba, un appel. Un appel à la solidarité avec un peuple qui exerce jour après jour la solidarité, un peuple qui envoie des brigades médicales comme la Henry Reeve y compris dans des pays du premier monde, à des pays comme l’Italie et Andorre, qui envoie des enseignants alphabétiser des adultes espagnols, qui remplit l’Afrique, l’Asie et l’Amérique Latine de cadres professionnels qui donnent santé, qualité de vie et bienêtre aux peuples.
A cet instant même, les Cubains ont besoin de notre solidarité. Après 60 ans d’un blocus injuste et criminel, le 15 novembre, il y a une campagne de déstabilisation, une campagne mandatée depuis Miami mais qui va être exécutée ici. Les lèche-bottes, les laquais, la racaille veut déstabiliser ce peuple frère, notre référent, ce peuple qui est un exemple pour nous. Et nous, nous devons dire: Cuba n’est pas seule. Ne touchez pas à Cuba!»
Source: Prensa Latina