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La Havane, 16 déc. (RHC) Des législateurs, des associations solidaires et des forces politiques se sont joint en France au rejet de la nouvelle croisade contre Cuba au sein du Parlement européen.

Le président du groupe d’Amitié France-Cuba à l’Assemblée Nationale, François-Michel Lambert a adressé une lettre à l’intention du Parlement Européen, appelant les Eurodéputés à ne pas se prêter à la manœuvre de cette semaine, avec laquelle, selon lui, ce forum se rapproche plus des intérêts états-uniens.

Faisant allusion au caractère extraterritorial du blocus, il a par ailleurs remis en cause le fait qu’ils ignorent même les effets de la politique de Washington sur les propres citoyens et les hommes d’affaires européens.

Il a ajouté que la nation caribéenne participe à la lutte mondiale contre le terrorisme international, garanti l’égalité de genre, n’a pas de politiques contre les homosexuels et elle réussit à fournir une éducation et une santé gratuites pour tous et elle exhibe un niveau de réalisations sociales, que beaucoup de pays européens sont loin encore d’atteindre. 

Les associations solidaires Cuba Sí France et France-Cuba ont pour leur part condamné la manœuvre au sein du Parlement Européen et ont ratifié leur soutien à l’île et à sa Révolution.

«Cette nouvelle action fait partie de la guerre non-conventionnelle livrée contre l’île depuis des décennies et prétend discréditer son image en utilisant les droits de l’homme comme un prétexte», a dénoncé Cuba Si France.

Pour sa part, l’association France-Cuba a dévoilé les arguments défendus par les eurodéputés de droite afin de promouvoir le débat au sein du Parlement Européen, en présentant comme victimes des citoyens qui reçoivent un financement pour répondre aux intérêts du gouvernement états-unien et pour tenter de renverser l’ordre intérieur et déstabiliser le pays caribéen.

La manœuvre du Parlement Européen a été aussi condamnée par le Pôle de la Renaissance Communiste en France, qui l’a qualifiée d’ingérence dans les affaires intérieures de Cuba.

«Ils agressent un pays souverain, membre de l’ONU, qui, malgré les conditions imposées par le blocus états-unien, est à la tête de l’Amérique Latine et des pays du Sud en matière de recherche biomédicale, de santé et d’éducation et donne à la planète un exemple de lutte contre le Covid-19  avec ses propres vaccins», a-t-il souligné.

Source: Prensa Latina