Prensa Latina
La Havane, 16 déc. (RHC)- Manu Pineda, élu européen pour le Parti de la Gauche Unie et Unidas Podemos, a traité ce jeudi de serviles les députés de droite qui ont présenté au Parlement européen un projet de résolution condamnant Cuba de présumées violations de droits humains.
Mesdames et messieurs, les auteurs de cette résolution, en bon serviteurs des États-Unis, vous apportez ce projet de résolution sous le mandat de vos chefs. Et en tant que disciples avantagés de Goebbels, vous répétez les mêmes mensonges mille fois en attendant qu’on les prenne pour des vérités.
A Cuba, il n’y a pas d’arrestations arbitraires, pas de torture, pas de disparus. Ceux qui sont en prison c’est parce qu’ils ont commis des délits comme il est d’usage dans n’importe quel État de droit.
La seule violation des droits humains dont souffre Cuba depuis 60 ans est le blocus criminel imposé par les États-Unis et que vous ne mentionnez même pas dans votre résolution.
Le gouvernement cubain, fruit de la Révolution héroïque met l’être humain au centre de l’action politique, sociale et économique. Il ne mercantilise pas les droits comme il est fait de ce côté du monde, notamment pendant la pandémie.
«Cela fait de Cuba un exemple de respect des droits humains, même si vous, mesdames et messieurs, vous n’êtes pas autorisés à l’admettre.
Cuba détient le taux de mortalité infantile le plus faible de l’Amérique. Il n’y a pas d’enfants dormant dans la rue ni crevant de faim.
Et avec ses propres vaccins, Cuba a protégé 90% de sa population: la meilleure vaccination en Amérique et la seconde au monde.
Loin de ce que vos chefs vous ordonnent de dire, Cuba est une démocratie participative à des racines profondes. Les électeurs proposent divers candidats et au vote libre et secret, ils élisent leurs représentants. Ceux-ci à leur tour rendent compte toutes les années de leur travail devant des assemblées populaires et les électeurs peuvent les révoquer s’ils ont perdu leur confiance.
Le peuple sait ce qu’est être un casino des yankees et maintenant, qu’il a dans ses mains la souveraineté et l’indépendance, il va continuer à les défendre au cri de la Patrie ou la Mort et il le fera jusqu’à la victoire toujours. Cuba vit!»