La Havane, 17 décembre (RHC) Le Parlement Européen n’a aucune autorité morale pour condamner Cuba, alors qu’il ignore les graves et flagrantes violations de droits de l’homme dans d’autres pays, a récemment déclaré le ministre cubain des Affaires Étrangères de la nation caribéenne, Bruno Rodríguez.
Sur son compte Twitter, le chef de la diplomatie cubaine a assuré qu’avec cette position, cet organe législatif « révèle son lien avec les plans déstabilisateurs contre notre pays promus avec des fonds publics des États-Unis ».
Le gouvernement caribéen a averti récemment que le débat convoqué pour jeudi dernier « sur la situation á Cuba » fait partie de l’espace que certains députés ouvrent au sein du Parlement Européen à un petit groupe de citoyens cubains qui jouent le jeu de Washington d’imposer un changement de système politique dans l’île.
Sur ce thème l’eurodéputée portugaise, Sandra Pereira, a considéré que la nouvelle résolution promue contre l’île antillaise au sein du Parlement Européen est une tentative d’entraver la normalisation des relations entre Cuba et l’Union Européenne.
Pereira a remis en cause le fait que de supposées violations des droits de l’homme, aient été abordées en trois occasions lors des six dernières sessions plénières du Parlement Européen, ce qu’elle attribue à la prétention de dissimuler l’impact du blocus états-unien sur l’île.
Source Prensa Latine