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La Havane, 4 février, (RHC)- Johana Tablada, directrice générale adjointe pour les États-Unis au ministère cubain des Affaires étrangères, a fait remarquer, au cours d’une émission de télévision, que Cuba est le seul pays au monde à subir un blocus aussi prolongé.
Il y a 60 ans, le président John Kennedy signait la proclamation 3447 rendant officiel ce siège unilatéral de notre pays par les États-Unis.
Tout un enchevêtrement de mesures coercitives et de sanctions autour du blocus a tissé depuis une véritable guerre non conventionnelle.
Johana Tablada a cité en exemple «les affaires migratoires et consulaires».
Elle a rappelé que Donald Trump, a pris la décision arbitraire de fermer le bureau consulaire à La Havane après avoir «fabriqué des mensonges et des idées farfelues selon lesquelles les diplomates nord-américains faisaient l’objet des attaques acoustiques».
Le prétexte des prétendues attaques acoustiques - désormais qualifiées par Washington «d'incidents sanitaires anormaux» - a servi de prétexte à Trump pour renforcer le blocus.
En vertu de 243 mesures prises durant son mandat, toujours en vigueur sous le démocrate Joe Biden, Trump a supprimé les vols vers Cuba et fermé les services consulaires, parmi d’autres mesures.
La séparation des familles est probablement l’effet le plus inhumain de la politique nord-américaine, a-t-elle ajouté.
Dans une émission spéciale de Cubavisión Internacional, José Ramón Cabañas, premier ambassadeur cubain aux États-Unis après le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays, a évoqué les obstacles aux paiements et les contraintes des banques dues à cette politique hostile.
Ramón Labañino, Héros de la République de Cuba et vice-président de l'Association nationale des économistes et des comptables, a rappelé les conséquences économiques du blocus et comment son intensification a entravé la lutte contre la pandémie de Covid-19.
De son côté, l'écrivain et poète Miguel Barnet, membre honoraire de l'Union nationale des écrivains et artistes de Cuba, a souligné que le siège de Washington s'est renforcé au milieu d'un contexte de grande vulnérabilité pour le peuple cubain. Il a également déploré la limitation des échanges culturels.
Source: Prensa Latina