Le ministre des Affaires Étrangères dénonce la persécution des États-Unis pour priver Cuba de carburant

Édité par Reynaldo Henquen
2022-02-08 16:30:55

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La Havane, 8 fév. (RHC) Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a dénoncé mardi la persécution à laquelle se livre le gouvernement des États-Unis contre des navires, des compagnies de navigation et d’assurances pour priver Cuba de carburant, action qu’il a qualifiée de criminelle.

Sur son compte Twitter, le ministre des Affaires Étrangères a précisé qu’au cours de la seule année 2019, 53 bateaux et 27 compagnies ont été mis sur liste noire.

Il a souligné que la mesure de Washington persiste et a un impact sensible sur Cuba, dans le contexte du COVID-19.

Le département d’État des États-Unis a continué d’élargir sa liste d’entités cubaines restreintes, avec lesquelles des personnes relevant de la juridiction des États-Unis sont interdites d’opérer.

Il s’agit principalement d’entreprises liées au réseau de commerce au détail du pays, au système d’approvisionnement des besoins les plus importants pour l’économie et la population, à toutes les installations hôtelières du pays et à plusieurs institutions du secteur financier.

Selon Vivian Herrera Cid, Directrice générale du Commerce extérieur et de l’Investissement étranger (MINCEX), l’exode des compagnies maritimes MCC et Zim s’est produit en 2021. Elles ont alors déclaré qu’elles ne travailleraient plus avec Cuba pour éviter les problèmes dus aux effets du blocus.

Selon les chiffres officiels, les pertes de la plus grande île des Antilles en raison de cette politique unilatérale au cours des cinq dernières années ont été supérieures à 17 milliards de dollars, et les dommages cumulés en six décennies atteignent 147 milliards, et à la valeur actuelle de l’or, un milliard 337 milliards. (Source : ACN)

 



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