La Havane, 10 février (RHC) Tout ce qui est fait à Cuba pour contenir l’inflation sera par l’augmentation de l’offre de produits et ne jamais cesser de prioriser et de servir la population, a déclaré jeudi le vice-Premier ministre Alejandro Gil.

Expliquant que ce phénomène est l’objet de plus de débats et de préoccupations populaires et d’une attention permanente de la part de la direction du pays, il a précisé qu’il n’y a pas de réelle possibilité de le résoudre à court terme et qu’il s’agit de progresser dans l’augmentation de la production, et prioriser les lignes qui vont directement à l’offre comme aliments et articles de toilette.

En outre, il faut parvenir à une commercialisation efficace et encourager les producteurs, en premier lieu les agriculteurs, ce qui est déjà positif.

Il a souligné que, contrairement à d’autres pays, à Cuba le tarif de l’électricité n’avait pas été modifié en dépit de la hausse du prix du baril de pétrole, des prix du carburant, des réserves et des produits du panier familial, et d’autres produits en vente libre en pesos cubains comme le poulet et l’huile.

Le ministre de l’Economie et de la Planification a expliqué dans l’espace Table Ronde que la solution ne peut pas être une nouvelle augmentation des salaires, qui augmenterait la liquidité dans les mains de la population et augmenterait davantage la valeur des produits et les coûts des entreprises, ce n’est donc pas une alternative, ni geler les prix.

Gil a précisé qu’un élément très présent dans l’inflation est le marché noir ou illégal des dollars, quelque chose que l’état ne peut pas résoudre en vendant cette monnaie de manière stable, ce qui est presque impossible même à un taux flottant, car pour ce faire, il faudrait affecter les fonds nécessaires pour assurer l’importation de produits essentiels pour le peuple.

Il s’agit de rechercher une retenue sans mesures qui drainent les ressources de l’État et de continuer à protéger les personnes les plus vulnérables, pour lesquelles l’inflation constitue une pression accrue pour acquérir leurs biens de base.

En outre, a-t-il souligné, nous avons l’engagement social d’assurer l’éducation, la santé, les coûts de la lutte contre le Covid-19 et les soins aux personnes à faible revenu, a-t-il répété.

Le Directeur de l’Economie a précisé que toutes les alternatives possibles sont étudiées, mais le plus important est de progresser dans la relance de l’économie et du tourisme. (Source : Prensa Latina).