La Havane, 18 février (RHC) Le Plan de Souveraineté Alimentaire et d’Éducation Nutritionnelle de Cuba (Plan SAN), en tant que plate-forme nationale pour atteindre une pleine sécurité alimentaire, a été présenté aujourd’hui au Salon du Protocole du Laguito dans la capitale, au corps diplomatique, aux agences de collaboration internationales et à la presse nationale et étrangère.
L’intellectuel brésilien Frei Betto, conseiller du gouvernement cubain pour la conception et la mise en œuvre de ce programme, a été invité à cet important rendez-vous, Il organise ces jours-ci des rencontres avec des représentants d’organismes et de territoires et donne des ateliers à des spécialistes et à des producteurs.
Le Plan SAN, approuvé par le Conseil des ministres le 22 juillet 2030, définit les lignes directrices de l’État pour la gestion des systèmes alimentaires locaux, souverains et durables, qui reposent sur l’articulation intersectorielle et la participation de tous les acteurs liés à la production, à la transformation, à la commercialisation et à la consommation des denrées alimentaires; ainsi que la promotion d’une culture et d’une éducation alimentaires pour l’amélioration de la santé de la population.
En application de ce qui précède, la loi sur la souveraineté alimentaire et la sécurité alimentaire et nutritionnelle (loi SSAN) a été incluse dans le calendrier législatif de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire en vue de son adoption en avril prochain.
Le présent avant-projet sera la mise en œuvre juridique du Plan SAN, et pour son élaboration a été constitué un Groupe de Travail Temporaire coordonné par le Ministère de l’Agriculture, avec l’accompagnement technique et logistique du projet de collaboration internationale Renforcement des politiques pour la sécurité alimentaire durable à Cuba (POSAS), du Programme Pays SAS Cuba, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Des représentants de 22 organismes de l’administration centrale de l’État, 12 organisations supérieures de gestion des entreprises, 27 entités, 11 organisations de la société civile cubaine, universitaires et chercheurs d’institutions scientifiques et d’universités, ainsi que de producteurs agricoles ont également participé à sa rédaction. (Source : ACN)