Nations Unies, 10 juin (RHC) Cuba a rejeté la manipulation sélective des méthodes et pratiques du Conseil de sécurité de l’ONU, qui est encore utilisée aujourd’hui comme outil de pression contre les États souverains.
Comme l’a dit le représentant permanent de l’île auprès de l’Organisation des Nations Unies, Pedro Luis Pedroso, une telle pratique doit cesser, ainsi que l’ingérence de cet organisme dans des affaires qui ne relèvent pas de sa compétence, notamment celles relevant du mandat de l’Assemblée générale.
Une plus grande transparence dans le travail du Conseil de Sécurité facilitera son action efficace au nom de tous les Etats membres de l’ONU dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales, conformément à l’article 24 de la Charte des Nations Unies, a-t-il déclaré.
Le Conseil doit représenter les intérêts de tous les pays afin de préserver le multilatéralisme et la crédibilité de l’organisme multilatéral, a souligné l’ambassadeur cubain.
Le rapport annuel du Conseil de sécurité a été présenté à l’Assemblée générale jeudi, après l’élection de cinq nouveaux membres non permanents.
L’Équateur (190 voix), le Japon (184 voix), Malte (185 voix), le Mozambique (192 voix) et la Suisse (187 voix) ont été élus à cet organe pour la période allant de janvier 2023 à décembre 2024.
À l’heure actuelle, la plupart des pays membres des Nations unies s’accordent à dire que la composition de l’organisme chargé de la paix et de la sécurité internationales, qui ne compte que 15 membres, n’est pas représentative et ne reflète pas l’évolution de la situation mondiale.
Parmi les sujets les plus débattus figure le droit de veto des cinq membres permanents : la Russie, la Chine, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France.
La réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, qui revêt une grande importance pour l’organisation multilatérale, est en suspens depuis longtemps, bien que les discussions sur cette question aient commencé il y a 20 ans.
Source Prensa Latina