La Havane, 8 juillet (RHC) Le président de Cuba, Miguel Diaz-Canel, a fait allusion aujourd’hui à la déclaration de principes révolutionnaires émanant des débats d’intellectuels et d’artistes et a qualifié la culture d’épée et de bouclier de la nation caribéenne.
Au Palais des Congrès de La Havane, le président a apprécié la promotion des valeurs et le sauvetage de la mémoire historique depuis l’émergence de nouvelles productions audiovisuelles et a reconnu le travail entrepris par les membres de l’Union des écrivains et artistes de Cuba (Uneac).
Le chef de l’Etat a salué l’apport des créateurs, notamment ces deux dernières années, face aux pandémies actuelles : le Covid-19, la recrudescence du blocus économique, commercial et financier imposé par les Etats-Unis, la guerre médiatique et le boycott d’événements comme la Biennale de La Havane.
Dans son intervention à la clôture du Conseil National de l’Uneac, consacré au 120e anniversaire de la naissance de l’écrivain Nicolas Guillén, il a souligné le travail des commissions dans la formation intégrale des citoyens et la diffusion de l’art et des traditions dans la société.
Diaz-Canel a mis l’accent sur le fait que le socialisme nous a sauvés pendant la crise épidémiologique mondiale ; il a indiqué que le 11 juillet prochain, le peuple et la Révolution célébreront le démantèlement d’un coup d’Etat vandale et il a estimé que la défense de notre modèle permettra de surmonter la crise économique actuelle.
Selon lui, les débats de ce vendredi et la qualité des discussions confirment que le IXe Congrès de l’UNEAC ne s’est pas achevé en juin 2019 et a rappelé les réunions systématiques des artistes, intellectuels et universitaires avec la plus haute direction du pays.
Le président a relevé que le Covid-19 n’a pas paralysé les propositions et les initiatives de l’institution de la plus grande des Antilles, "dont l’élan a été décisif dans la recomposition des esprits" et a révélé la longue et profonde bataille engagée contre la colonisation culturelle et ses graves conséquences historiques.
Miguel Díaz-Canel a souligné l’importance que l’empire américain attache à la guerre culturelle, d’où le harcèlement permanent et les tentatives d’achat de personnalités importantes du tissu social cubain.
Face à ce coup permanent porté aux idées et aux manières d’être dans la tentative de gagner des esprits et des cœurs, a-t-il souligné, il faut faire appel aux armes fondamentales de l’arsenal politique du leader de la Révolution Fidel Castro : l’éducation du peuple et l’impulsion de la pensée critique. (Source Prensa Latina)