Les États-Unis sont sommés de sortir Cuba de la liste des pays qui parrainent le terrorisme . Photo : Prensa Latina

Un article du musicien Roger Waters et des intellectuels Vijay Prashad et Manolo De los Santos, met l’accent sur le fait qu’il n’y a pas la moindre preuve que la nation caribéenne ait offert un quelconque soutien aux activités terroristes.

Il a souligné que le pays caribéen est victime depuis 1959 d’actes de terrorisme de la part des États-Unis, y compris d’une invasion en 1961 (Baie des Cochons) et des tentatives répétées d’assassinat contre ses dirigeants (638 fois contre Fidel Castro).

Cuba a une longue histoire d’internationalisme dans le domaine de la santé avec des médecins et des médicaments qui sont un spectacle familial depuis le Pakistan jusqu’au Pérou, a relevé l’article.

Pourquoi un pays qui inonde le monde de soins médicaux est-il considéré comme un parrain du terrorisme? , a-t-on  demandé dans la publication.

La désignation de Cuba comme État parrain du terrorisme par Washington nuit gravement à la capacité du gouvernement cubain et de son peuple de s’acquitter des fonctions essentielles de la vie.

L’immense pouvoir du gouvernement des États-Unis sur le système financier mondial fait que les banques et les commerçants refusent de faire des affaires avec Cuba par crainte des représailles américaines pour avoir violé le blocus.

En raison de ce blocus, les entreprises refusent de vendre à Cuba des matières premières, des réactifs, des kits de diagnostic, des médicaments et des dispositifs pharmaceutiques, ainsi qu’une gamme d’autres matériaux nécessaires pour faire fonctionner l’excellent mais stressé système public de santé et de la science à Cuba.

Le président américain Joe Biden peut faire sortir Cuba de cette liste d’un trait de plume, mais il ne l’a pas fait pour des raisons d’opportunisme politique, a indiqué l’article.

Une veine de rancœur parcourt les politiques des États-Unis contre Cuba, une île qui a montré pendant la pandémie de Covid-19 comment son processus révolutionnaire se préoccupe pour son peuple.

L’exemple de la santé publique à Cuba, bien qu’étant une petite nation insulaire, doit être exporté vers le monde entier, a-t-il déclaré. (Source : Prensa Latina)