La Havane, 16 juillet (RHC) L’Union des journalistes de Cuba (UPEC) a présenté aujourd’hui les détails d’une nouvelle campagne sur les réseaux sociaux visant à promouvoir la violence et la déstabilisation dans l’île.
Selon la source, ses informaticiens ont utilisé l’outil Gephi pour visualiser le réseau sur Twitter autour de l’étiquette qui appelle à la désobéissance civile.
Grâce à l’analyse, ils ont détecté huit mille 190 utilisateurs qui ont généré 27 mille 301 interactions au cours des sept derniers jours, a rapporté l’organisation des professionnels de la presse à travers son profil Twitter.
Ces utilisateurs forment six communautés regroupés autour de comptes très actifs avec des actions inorganiques dans les réseaux, situées principalement dans quatre pays : États-Unis, Venezuela, Mexique et Colombie.
Selon les données capturées, les opérateurs du Venezuela, du Mexique et de la Colombie excellent, selon l’emplacement qu’ils donnent à Twittter, mais il est très probable qu’une partie non négligeable se trouve en réalité en Espagne, où l’étiquette a réussi à être Trending Topic (TT) a expliqué l’UPEC.
Les 11 et 12 juillet 2021, des émeutes et des actes de vandalisme se sont produits dans plusieurs villes cubaines, provoqués de l’extérieur par les réseaux sociaux, au milieu d’un scénario social complexe engendré par la situation économique et sanitaire du pays dans le contexte de la pandémie de Covid-19 et par le renforcement du blocus étasunien.
Cette opération de communication a été dénoncée par le gouvernement cubain, qui a condamné l’implication directe de fonctionnaires américains.
En mars de cette année, des journalistes cubains ont dénoncé la création de plus de 200 comptes Twitter automatisés visant à positionner SOSCuba dans le cadre de la guerre médiatique contre l’île. (Source Prensa Latina)