La Havane, 31 juillet (RHC) Un groupe de ‘haineux' a incité ce dimanche à la violence contre la caravane dans la ville de Miami, convoquée par le mouvement ‘Puentes de Amor' (Ponts d’Amour) pour exiger du gouvernement des États-Unis la fin du blocus économique, commercial et financier contre Cuba.
C’est ce qu’a dénoncé le leader de l’initiative, le professeur cubano-américain Carlos Lazo, qui était dans les rues de la ville de Coral Gables entourée de dizaines de personnes qui manifestaient contre les sanctions de Washington contre l’île des Caraïbes.
Le militant a déclaré qu’ils ont été appelés terroristes pour avoir apporté à Cuba des médicaments et du lait en poudre pour les enfants et les personnes âgées, pour être favorables au regroupement familial et aux voyages à Cuba, "et nous sommes pour les ponts d’amour", a-t-il souligné.
Dans la matinée de ce dimanche, alors que les Cubains et les amis de l’île se prononcent dans plusieurs villes du monde contre la guerre économique qui frappe les familles cubaines depuis plus de 60 ans, à Miami, la police est intervenue pour arrêter ceux qui tentaient d’attaquer les activistes.
Avec des mots d’ordre "Cuba oui, blocus non!" et "Biden, lève les sanctions contre Cuba!" Ils ont commencé la journée de solidarité avec la plus grande île des Antilles, puis dans les voitures, les motos, et les vélos à parcourir la ville sud-américaine.
Parallèlement, ce matin, un tweeton avec les balises #EliminaElBloqueo #UnblockCuba (débloque Cuba) et #PuentesDeAmor pour exiger la fin de la politique coercitive unilatérale et demander aux deux parties d’avancer sur la voie de la compréhension.
Le président américain Joseph Biden a promis d’inverser la politique avortée de son prédécesseur, Donald Trump (2017-2021), mais 18 mois après son arrivée à la Maison-Blanche, il n’y a pratiquement aucun signe dans cette direction.
Le 16 mai dernier, l’administration démocrate a annoncé des mesures bien accueillies concernant les visas, les migrations régulières, les voyages, les envois de fonds et les ajustements réglementaires pour les transactions avec le secteur non étatique, mais elles n’ont pas touché à l’essence même du blocus.
Les autorités cubaines ont déclaré à cet égard qu’il s’agissait d’un pas limité dans la bonne direction, mais que les annonces ne modifiaient en rien le siège criminel ni les principales mesures d’asphyxie économique prises par l’administration Trump. (Source : PL)
