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La Havane, 2 sept (RHC) Le président Miguel Díaz-Canel a qualifié aujourd'hui d'historique le référendum sur le Code de la famille auquel les électeurs sont appelés à se prononcer le 25 septembre à Cuba.
Sur son compte Twitter, le président a déclaré que "le 25 septembre, le nouveau #CódigoDeLasFamilias sera soumis à l'approbation populaire par référendum. Ce sera un jour historique pour les Cubains".
Il a également souligné que "nous voterons pour un document transcendantal, le code de l'affection, qui n'est pas un slogan, mais une essence".
La 25e version de ce texte législatif a été approuvée par l'Assemblée nationale du pouvoir populaire (parlement) lors de sa dernière session, mais pour qu'il entre en vigueur, il devra être approuvé par référendum par les électeurs, dans le cadre d'un exercice démocratique de plus en plus courant sur l'île.
En février, mars et avril, le projet de loi a été soumis à un référendum auquel ont participé, selon les chiffres officiels, 6 481 207 Cubains, dont 62 % ont exprimé leur soutien au texte.
À cette fin, 79 192 réunions ont été organisées dans les communautés, sur les lieux de travail et dans les centres étudiants, au cours desquelles 434 860 propositions ont été formulées, ce qui a conduit à la modification de près de la moitié des articles du document, pour aboutir au texte qui sera soumis à référendum.
Selon les spécialistes cubains et étrangers, le code des familles, qui, en cas d’adoption, remplacera celui en vigueur depuis 1976, est une norme qui cherche à ressembler au Cuba d'aujourd'hui, qui comprend également la législation internationale la plus avancée en matière de famille.
Il donne également une continuité à ce qui a été établi dans la Constitution approuvée par la majorité des Cubains en 2019, qui a introduit des principes propices à la transformation du critère traditionnel de la famille, et cherche à être plus inclusif et favorable à la protection des plus vulnérables, comme les personnes âgées, les enfants et les personnes handicapées, sans enlever les droits des autres. (Source Prensa Latina)