La Havane, le 3 septembre (RHC) Le Président Miguel Díaz-Canel a réaffirmé aujourd'hui la volonté de Cuba de résister au blocus économique, commercial et financier que les Etats-Unis maintiennent contre l'île depuis plus de six décennies.
Biden n'a pas osé retirer le "prétexte" et a signé pour la continuité du #Blocus. Le crime dure depuis trop longtemps, mais la #CubanaRevolution y survivra, a écrit le dirigeant cubain sur son profil Twitter :
Le président américain Joe Biden a signé l'extension de la loi qui prolonge d'un an le siège contre Cuba, faisant de lui le douzième président de ce pays à ratifier le cadre qui maintient la politique d'abus contre l'île et son peuple.
C'est ce qu'a déclaré le ministre des affaires étrangères Bruno Rodríguez sur le réseau social, où il a rappelé qu'une telle politique est rejetée par presque tous les pays membres de la communauté internationale.
Un mémorandum communiqué par la Maison Blanche aux bureaux du secrétaire d'État Antony Blinken et de la secrétaire au Trésor Janet Yellen indique que cette décision "est dans l'intérêt national" des États-Unis et ajoute que la prolongation sera valable jusqu'au 14 septembre 2023.
En 1962, John F. Kennedy a eu recours au "Trading with the Enemy Act" (l’Acte de Commerce avec l’ennemi) de 1917 pour mettre en œuvre le blocus économique contre Cuba, suite à plusieurs décisions exécutives appliquées depuis 1959 par son prédécesseur, Dwight Eisenhower.
Cette règle, qui a été largement rejetée par la communauté internationale, a depuis été renouvelée chaque année par les administrations américaines successives.
La législation autorise le président à imposer et à maintenir des restrictions économiques aux États jugés hostiles.
Cette politique s'est intensifiée avec plus de 240 mesures dans le contexte de la pandémie de Covid-19, dans le but de briser la résistance de Cuba.(Source:PL)