Carlos Fernández de Cossío, vice-ministre cubain des Affaires étrangères, a ratifié devant les Nations unies (ONU) la position ferme de Cuba qui condamne tous les actes, méthodes et pratiques du terrorisme, sous toutes ses formes et manifestations.
La Havane, 9 sept (RHC) Carlos Fernández de Cossío, vice-ministre cubain des Affaires étrangères, a ratifié devant les Nations Unies (ONU) la position ferme de Cuba qui condamne tous les actes, méthodes et pratiques du terrorisme, sous toutes ses formes et manifestations.
Lors de son discours au Congrès mondial des Nations unies sur les victimes du terrorisme, qui s'est tenu à New York jeudi et vendredi, le diplomate cubain a souligné que les actes terroristes doivent être condamnés quels que soient leurs motifs, y compris ceux dans lesquels des États sont impliqués, directement ou indirectement.
Selon une note du ministère cubain des Affaires étrangères, M. Fernández de Cossío a souligné qu'en raison d'actions de ce type, au cours des 63 dernières années, la plus grande des Antilles a fait l'expérience douloureuse de trois mille 478 morts cubains et de deux mille 099 blessés et handicapés.
Il a expliqué en détail comment les multiples actes de terrorisme d'État commis contre Cuba ont été organisés, soutenus, financés et exécutés, pour la plupart, depuis le territoire des États-Unis, par le gouvernement américain ou par des individus et des organisations qui agissent en toute impunité ou reçoivent le soutien du gouvernement.
Le haut fonctionnaire a également souligné que des actes violents continuent d'être incités et financés à Cuba depuis les États-Unis, et qu'ils ont été signalés par des voies officielles et opérationnelles au gouvernement et aux autorités répressives des États-Unis.
Bien qu'il n'existe aucune preuve ni aucun document liant Cuba à des actes terroristes ou à la promotion ou au parrainage d'actes terroristes, le département d'État américain a arbitrairement et unilatéralement inclus la nation antillaise sur une liste de pays qui parraineraient le terrorisme international, a-t-il déclaré.
Selon le vice-ministre des Affaires étrangères, cette désignation constitue une action sans aucun fondement, autorité ou soutien international, avec laquelle on tente de justifier le blocus économique, commercial et financier qui, depuis plus de six décennies, cherche à punir le peuple cubain.
Le texte du ministère des affaires étrangères souligne que Cuba a été le cinquième pays à devenir un État partie aux 19 conventions internationales sur le terrorisme, élevant récemment l'engagement politique et juridique contre ce fléau au rang constitutionnel. (Source ACN)