Une marche à New York demande la fin du blocus de Cuba. Image:PL
Washington, 29 oct (RHC) Plus d'une centaine d'organisations solidaires de Cuba organisent aujourd'hui une grande marche à New York pour demander la fin du blocus économique, financier et commercial maintenu par les Etats-Unis contre l'île.
La manifestation partira depuis le bâtiment emblématique de Times Square jusqu'au siège des Nations unies, en prélude au vote de la résolution à l'Assemblée générale des Nations unies sur la nécessité de mettre fin au siège unilatéral de Washington, qui aura lieu les 2 et 3 novembre.
"Ce sera le 30e vote consécutif au cours duquel la communauté mondiale condamnera une fois de plus fermement le blocus cruel et injuste des États-Unis contre Cuba", a déclaré Ike Nahem, l'un des principaux organisateurs du rassemblement.
Le militant cubano-américain Carlos Lazo, leader du mouvement Bridges of Love, a déclaré qu'une fois de plus, la majorité des pays du monde demanderont aux Nations unies de mettre fin à ce siège unilatéral qui dure depuis plus de six décennies.
Outre Bridges of Love (Ponts d’Amour), des associations telles que Code Pink et The People's Forum, entre autres, ainsi que des représentants de la communauté des émigrés cubains et nord-américains y particperont, a commenté M. Lazo.
Plus de 30 actions ont lieu cette semaine en Amérique du Nord pour condamner la politique punitive de Washington, selon un communiqué d'une coalition composée de plus de 100 organisations solidaires de l'île, réunies sous le slogan "UN Vote 4 Cuba".
L'une des activités a eu lieu dans la ville de Hartford, capitale de l'État du Connecticut, où des membres de mouvements tels que Nemo (NoEmbargoCuba), le Greater Hartford Peace Council et la Connecticut Peace and Solidarity Coalition ont organisé une manifestation pour demander la levée de cette politique punitive.
De même, l'organisation Code Pink a lancé une nouvelle pétition appelant le président américain Joe Biden et l'ambassadrice américaine auprès de l'ONU Linda Thomas-Greenfield à avancer vers une normalisation des relations avec la nation antillaise.
En présentant le rapport sur l'impact du siège sur l'île, le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodríguez a récemment dénoncé que les pertes s'élevaient à trois milliards 806 millions de dollars entre août 2021 et février 2022.
L'existence du blocus est une réalité indéniable, personne ne peut sérieusement prétendre qu'il n'existe pas ou qu'il s'agit d'un simple prétexte, il est tangible et il atteint et endommage chaque famille du pays des Caraïbes, les Cubains vivant aux États-Unis, les citoyens américains et les entreprises du monde entier, a-t-il déclaré. (Source : PL)