Santiago de Cuba, 26 janv. (RHC) La transcendance de l'éthique de José Martí dans l'avenir de Cuba est le fil conducteur de la conférence qui débute aujourd'hui ici, à laquelle participeront des organisations dont le travail est lié à cet héritage humain et patriotique.

L'Union nationale des historiens, le bureau du conservateur de la ville, le centre culturel du café (Casa Dranguet), l'université d'Oriente, la Casa del Caribe, le musée de la musique, la chaire d'études Montaigne-Montesquieu et le centre du patrimoine participent à cette entreprise.

Ce cycle théorique, sous le titre L’éthique révolutionnaire de Martí a la Génération du Centenaire, qui se déroulera jusqu'en juillet prochain, suivra la chronologie allant du 170e anniversaire de la naissance de l'Apôtre, samedi prochain, au 70e anniversaire de l'attaque de la caserne Moncada, le 26 juillet 1953.

Lors de son procès pour l'action qui a tenté de prendre l'importante forteresse militaire de Santiago de Cuba, le leader des jeunes de la Génération du Centenaire de l'Apôtre José Martí, Fidel Castro, l'a décrit comme son auteur intellectuel, tant son empreinte était forte parmi ceux qui ont risqué leur vie, et certains l'ont perdue, dans ces événements.

L'universitaire français Jean Lamore, l'un des fondateurs de la Chaire d'études franco-cubaines et caribéennes et grand spécialiste de José Martí, ainsi que le docteur Ricardo Hodelín, neurochirurgien qui mène des recherches et publie des ouvrages sur les maladies de l'adalide, seront présents à la commémoration.

Les points de vue des éminents intellectuels cubains Cintio Vitier et Fina García-Marruz sur l'éthique de Martí enrichiront également les sessions, ainsi que son œuvre poétique, sa vision de la Nature basée sur la culture du café et les aspects de sa pensée chez Fidel Castro, Armando Hart et Joel James. (Source Prensa Latina)