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La Havane, 12 févier (RHC) Le quotidien mexicain La Jornada a publié dimanche un éditorial saluant le succès de la visite officielle du président cubain Miguel Díaz-Canel au Mexique, et le renforcement de l'amitié entre les deux peuples et gouvernements.
Sous le titre "Mexique-Cuba : coopération et souveraineté", le journal souligne la remise de l'Ordre de l'Aigle Aztèque au rang de Collier au chef de l'État cubain, une occasion de rappeler les liens historiques qui unissent les deux nations et de réaffirmer la volonté d'approfondir la coopération pour un bénéfice mutuel.
La Jornada écrit qu'en remettant à son homologue la plus haute décoration décernée par le Mexique aux étrangers, le président Andrés Manuel López Obrador (AMLO) a réaffirmé sa profonde admiration pour le peuple cubain pour sa résistance courageuse au siège auquel les États-Unis cherchent à le soumettre depuis plus de six décennies.
La publication affirme que cet exploit est devenu un point de référence pour tous les mouvements qui défendent la souveraineté et la dignité face aux attaques néocoloniales.
Pour sa part, le chef d’état cubain a assuré que les liens de Cuba avec le Mexique "n'ont aucune comparaison avec aucun autre pays", et a estimé que le séjour dans cette nation de Fidel Castro (1926-2016) et de Che Guevara (1928-1967) "a jumelé nos processus d'émancipation".
Il a également exprimé la gratitude de son gouvernement pour le soutien apporté dans les diverses circonstances que l'île a traversées en raison des catastrophes naturelles, de la pandémie de Covid-19 et du blocus économique, commercial et financier de fer imposé par Washington depuis plus de 60 ans.
Le Mexique n'oublie pas, rappelle-t-il, que dans la phase la plus difficile de l'urgence sanitaire, Cuba a envoyé des centaines de médecins qui étaient en première ligne dans la lutte contre le coronavirus, ont joué un rôle inestimable pour sauver des vies et ont contribué à maintenir le système de santé sur pied.
"Ce travail héroïque s'est déroulé alors que les dirigeants occidentaux, qui se croient habilités à donner des instructions au monde en matière de droits de l'homme, ont agi dans l'égoïsme le plus flagrant, accumulant des équipements de protection, des médicaments et des vaccins, et faisant passer les profits de leurs multinationales avant la vie humaine", note La Jornada.
Il ajoute que "le travail des médecins cubains dans notre pays n'est pas terminé. Au fur et à mesure que la pandémie s'est affaiblie, ils ont rejoint les efforts de l'administration actuelle pour apporter des soins de santé aux communautés historiquement exclues de ce droit, et aujourd'hui ils sont un pilier dans le progrès vers les soins de santé universels". (Source : Prensa Latina)