Buenos Aires, 6 mars (RHC) Dans un article publié dans le journal Página 12, le journaliste argentin Gustavo Veiga affirme que l'inscription de Cuba sur une liste de présumés sponsors du terrorisme établie par les Etats-Unis n'a aucun fondement juridique.
L'analyste a souligné que l'accusation de Washington contre l'île des Caraïbes abuse du concept d'extraterritorialité et vise à nuire davantage aux relations bilatérales, en plus de causer de graves préjudices au peuple cubain.
Les États-Unis ont renouvelé la décision de Donald Trump (ancien président, 2017-2021) de stigmatiser Cuba. La mesure est unilatérale et il l'applique car il s'attribue naturellement le statut de gendarme planétaire, a-t-il affirmé.
Il a également rappelé que l'ancien président américain Barack Obama (2009-2017) avait retiré Cuba de la liste et commencé à normaliser les relations.
Trump a ajouté 243 sanctions sévères contre le pays et l'a redésigné comme un État soutenant le terrorisme le 11 janvier 2021, quelques jours seulement après l'insurrection fasciste au Capitole, note le texte.
Aujourd'hui, Joe Biden continue sur la même voie d'une politique étrangère agressive, qui s'intensifie, malgré les promesses d'un certain rapprochement. Loin de revenir à une période de détente, l'actuel président ressemble beaucoup plus à Trump dans ses relations avec Cuba, ajoute le texte.
D'autre part, il rappelle que l'île a été victime de nombreuses agressions américaines, dont l'explosion d'un avion de Cubana aviation en plein vol, l'invasion de Playa Girón et la guerre biologique.
L'acte le plus flagrant de violation des droits de l'homme est le blocus économique, commercial et financier qui tente d'affamer la population, dit-il. (Source:PL)