La Havane, 8 mars (RHC) Les femmes cubaines célèbrent ce mercredi la Journée internationale de la femme en tant qu'élément fondamental de la vie politique, économique et sociale du pays, en démontrant les droits qu'elles ont obtenus et en œuvrant pour combler les écarts d'inégalité existants.
Grâce à leur engagement en faveur de la justice, de la paix et du développement, les femmes de l'île représentent actuellement 53,4 % du Parlement et leur présence devrait passer à plus de 55 % lors de la prochaine législature.
Elles représentent également 42 % du personnel de recherche et des assistants, et sont majoritaires en termes de catégories d'expertise dans les technologies avancées. Mais le chemin à parcourir est encore long.
S'adressant en exclusivité à l'agence de presse Prensa Latina, Anierka Fernández, membre du secrétariat de la Fédération des femmes cubaines (FMC), a souligné que la violence à l'égard des femmes est un sujet de préoccupation pour l'organisation depuis sa création, d'où ses efforts pour promouvoir des politiques publiques qui permettent aux femmes d'acquérir une autonomie économique, une autonomie physique et dans la prise de décision.
La fonctionnaire a souligné que ce phénomène se manifeste dans le monde entier et que Cuba n'échappe pas à ce fléau, qui repose sur des stéréotypes et des normes générateurs d'inégalités.
Dans ce contexte, il est essentiel de progresser dans la formation de valeurs telles que la dignité, le respect, l'humanisme, la solidarité et l'acceptation de la diversité comme base pour changer les attitudes discriminatoires ou les actes qui conduisent à la violence de genre.
Afin d'aborder ce phénomène depuis la prévention et l'attention intégrale, la Fédération des femmes cubaines (FMC) met en œuvre, en collaboration avec d'autres organisations et institutions, la stratégie de prévention et d'attention intégrale de la violence fondée sur le genre et de ses manifestations dans le cadre de la famille.
Cette stratégie comporte un volet de communication sociale, d'éducation et de formation à différents niveaux d'enseignement, de travail au niveau local et communautaire qui comprend des réseaux de soutien pour la prise en charge intégrale des victimes, où les centres d'orientation pour les femmes et les familles et les centres de conseil jouent un rôle fondamental.
Elle dispose également d'un mécanisme législatif, basé sur toutes les normes juridiques approuvées, en particulier le code pénal, qui classe les crimes liés à la violence de genre comme un délit aggravé.
Avec la mise en œuvre du Programme national pour la promotion de la femme au cours des deux dernières années, qui constitue la stratégie du gouvernement pour promouvoir l'égalité, les demandes historiques sont en train de se concrétiser et des stratégies sont créées pour en satisfaire d'autres.
Source Prensa Latina
