Mexico, 3 mai (RHC) Cuba est le seul pays qui a maintenu une politique indépendante pendant de nombreuses années tout en subissant un blocus inhumain et infâme qui viole le droit international, a déclaré mercredi le président mexicain Andrés Manuel López Obrador.

Lors de sa conférence de presse matinale au Palais national, en réponse à une question sur les relations du Mexique avec les États-Unis, le président a répondu que son gouvernement n'est subordonné à personne, qu'il est indépendant et souverain, et il a évoqué le cas de Cuba et de sa dignité.

Il a déclaré que nous pouvons être d'accord ou non avec leurs idées, et qu'il peut y avoir des différences politiques entre les gouvernements, mais que le peuple ne devrait pas avoir à les subir, et qu'il est clair que le blocus de Cuba par les États-Unis viole les droits de l'homme.

Il a estimé qu'il s'agit de vestiges de la poussière qui a produit la boue de la politique étrangère des États-Unis d'Amérique pour les Américains (pour eux) et j'espère qu'ils reverront cette politique d'ingérence parce qu'elle est offensante, arrogante et qu'elle agit comme s'ils étaient les propriétaires de tout le continent américain, et c'est là, a-t-il souligné, que se trouve l'importance de l'indépendance de Cuba.

Il a déclaré qu'il ne perdait pas espoir que les Amériques soient intégrées sur la base de l'idée de Simón Bolívar, dans le respect total de la souveraineté des peuples, et qu'au lieu de l'asservissement, il y ait une coopération pour le développement, la fraternité universelle étant le substrat de la politique étrangère.

Il a souligné la contradiction entre les bonnes relations avec le président Joe Biden et celles que le département d'État et les agences américaines qui s'ingèrent dans les affaires intérieures entretiennent avec le Mexique.

Il a raconté comment, à partir de Thomas Jefferson, la politique consistant à ne pas permettre à un autre continent d'intervenir en Amérique a vu le jour, essentiellement pour protéger ce qu'ils considéraient, et considèrent toujours, comme leur espace vital, ils se sont rendus maîtres des territoires et des mers, ont débarqué des navires, envahi des pays, créé de nouveaux partenaires, des enclaves, nommé des présidents à leur guise, et malheureusement, cette politique est toujours en vigueur.

Il a déclaré que ce sont des choses qui devraient être revues parce que la relation entre les pays devrait être une relation de respect de la souveraineté du peuple, y compris ce que George Washington a dit, qu'aucun peuple ou gouvernement n'est autorisé à profiter du malheur d'autrui (Source:PL).