Camagüey, 5 mai ( RHC) Plus de 200.000 syndicalistes de la troisième ville la plus peuplée du pays célèbrent aujourd'hui la Journée Internationale des Travailleurs, convaincus de l'idée d'une Cuba meilleure, en particulier pour les jeunes.
Malgré l'hostilité politique à l'égard de la nation, menée par les États-Unis, un bloc dirigé par un millier de jeunes a mené la mobilisation car, selon José García, maître en ingénierie électrique, "c'est une priorité pour les jeunes de prendre les rênes des postes clés".
Pour le spécialiste du Centre d'ingénierie génétique et de biotechnologie (CIGB), fondé en 1989 précisément par le leader de la révolution cubaine, Fidel Castro, "le désir ne peut pas diminuer malgré les énormes difficultés, et nous ne pouvons pas ignorer qu'il s'agit d'un contexte hostile, mais au-delà de la célébration, nous devons savoir que la tâche de l'ordre est maintenant de travailler", a-t-il déclaré.
À 28 ans, Yissel Morales, spécialiste de l'innovation, de la recherche et du développement au CIGB, diplômé de l'université de Camagüey en ingénierie chimique, s'est jointe à ce défilé du 1er mai avec l'idée de faire grandir Cuba pour la léguer plus digne aux enfants de demain.
Être ici sur la place signifie beaucoup parce que je suis également proche de ces personnes qui ont tant donné à ce pays. Et ils ont aussi forgé pour nous l'idée que la lutte est aujourd'hui dans chaque travail", a-t-il déclaré.
Agustín Arriba, membre du secrétariat de la Central de Trabajadores de Cuba à Camagüey, a averti qu'"en ce moment historique, nous menons une autre mobilisation massive. Il y a quelques jours, nous avons organisé le vote pour tous, qui a été une victoire colossale, et nous avons démontré que Cuba reste unie face aux obstacles qui entravent nos plans de développement".
Cuba, qui n'a pas pu célébrer la Journée internationale des travailleurs le 1er mai en raison des intempéries, a reporté les célébrations à ce 5 mai, dans le même but de solidarité avec le mouvement syndical de toutes les causes justes du monde.
La Place de la Révolution Ignacio Agramonte de cette ville patrimoniale a une fois de plus accueilli une large représentation du peuple de Camagüey, une province dont la Centrale Ouvrière est un élément clé des plans de développement socio-économique du pays. (Source:PL)
