Nations Unies, 29 août (RHC).- Cuba a dénoncé aux Nations Unies la pleine application du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis, en particulier l'application d'amendes à des entités qui font soit des transactions soit du commerce avec La Havane.

La Mission Permanente de Cuba aux Nations Unies a fait circuler au siège de l'ONU une note de presse dans laquelle elle cite une des récentes actions illustratives du caractère financier et extraterritorial du siège que Washington fait subir à Cuba depuis plus de 50 ans déjà.

Il s'agit de l'interdiction par la Banque d'Irlande des transferts d'argent à des personnes résidant à Cuba à cause d'une relation commerciale qu'elle a avec des banques étasuniennes.

« Cette mesure a été prise bien que ni l'Irlande ni l'UE n'aient pas imposé des restrictions aux liens avec Cuba et malgré les nombreuses résolutions adoptées par l'Assemblée Générale de l'ONU pour condamner le blocus » a rappelé la Mission Permanente de Cuba aux Nations Unies.

Depuis 1992, l'Assemblée Générale exprime chaque année sa condamnation de ce blocus unilatéral. L'année dernière 188 des 193 pays membres de l'ONU ont voté en faveur de la résolution qui demande la levée du blocus de Cuba.

La Mission Permanente de Cuba a relevé dans sa note que le siège étasunien a pour objectif fondamental de causer des dégâts et des souffrances au peuple cubain et que cette politique illégale viole le droit international.