Les paroles ne peuvent pas être envahies par des idées fascistes, déclare la poétesse cubaine Nancy Morejón.

Édité par Reynaldo Henquen
2023-06-06 18:00:01

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La Havane, 6 juin (RHC) La poésie est un bien commun, nous ne pouvons pas permettre que le mot soit envahi par des idées fascistes, a déclaré mardi depuis Paris la poétesse cubaine Nancy Morejón lors de la rencontre littéraire " La poésie est mon drapeau ", dans le cadre de sa dénonciation du harcèlement dont elle a fait l'objet récemment.

Depuis l'ambassade de Cuba en France et via les réseaux sociaux, la lauréate du prix national de littérature 2001 a défendu la culture cubaine et condamné les messages de haine contre la poésie déguisés en prétendue défense de la liberté d'expression.

En présence d'intellectuels, de poètes et d'amis de l'île, Nancy Morejón a rappelé l'héritage de grands représentants de la poésie nationale tels que Nicolás Guillén, Rubén Martínez Villena et Fina García Marruz.

L'éminente écrivaine a reçu des mains du célèbre poète Francis Conde une pétition signée par plus de 300 poètes et intellectuels condamnant ce qui s'est passé et réaffirmant qu'il y aura toujours une place pour Nancy et pour la poésie cubaine à Paris.

M. Conde a qualifié les événements de honteux et les a définis comme un affront à tous les poètes cubains et à tous ceux qui se sentent engagés dans les idéaux de paix pour l'humanité.

La solidarité avec l'éditrice, traductrice et universitaire est venue du monde entier après que la présidence d'honneur de la 40e édition du Marché de la Poésie de Paris 2023 lui ait été retirée. (Source : ACN)



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