Montevideo, 21 juillet (RHC) Un débat sur la Révolution cubaine s'est tenu dans l'antichambre du Sénat de la République d'Uruguay, au Palais législatif de cette capitale, en présence d'amis de l'île et de membres du corps diplomatique accrédités ici.

La révolution cubaine continue aujourd'hui à marquer la transformation culturelle à Cuba et en Amérique latine, selon les membres de la section uruguayenne du Réseau d'intellectuels et d'artistes pour la défense de l'humanité.

La réunion a rappelé l'attaque de la caserne Moncada par un groupe de révolutionnaires dirigés par Fidel Castro le 26 juillet 1953, que les Cubains commémorent comme le jour de la rébellion nationale.

La députée Micaela Melgar, du Frente Amplio, a rappelé le rôle de Haydée Santamaría, l'une des deux femmes qui ont participé à la lutte révolutionnaire et à la direction de la Casa de las Américas, point de rencontre des intellectuels et des artistes du continent.

Melgar a évoqué le rôle de premier plan joué par les femmes à Cuba, aujourd'hui au premier rang des diplômés universitaires et essentielles dans les secteurs de la santé, de l'éducation et de la science, entre autres.

Dans une vidéo enregistrée pour l'occasion depuis La Havane, le coordinateur de la section cubaine du réseau, José A. Novaes, a déclaré que l'attaque de la Moncada, la deuxième forteresse militaire de la dictature de Batista à Cuba, a marqué le début de la révolution culturelle sur l'île, qui s'est propagée dans d'autres parties du monde.

L'historienne Naguy Marcilla a rappelé la contribution de l'autre héroïne de la Moncada, Melba Hernández, qui, a-t-elle souligné, incarnait les valeurs de solidarité et d'internationalisme du processus révolutionnaire cubain.

Pour sa part, le député du Front du Parti Ampliste Nicolás Viera a souligné l'empreinte de la Nueva Trova cubaine en Uruguay, ainsi que la contribution du personnel médical de l'île qui, depuis l'hôpital ophtalmologique "José Martí", a permis à des milliers de ses compatriotes de recouvrer la vue.

Le journaliste Fabián Cardoso a quant à lui évoqué le discours de haine qui prévaut dans les médias et l'agression virtuelle contre l'île des Caraïbes, où - a-t-il noté - la pénétration des réseaux sociaux s'accompagne de discours de déstabilisation idéologique et de campagnes de diffamation et de mensonges. (Source : PL/Orlando Oramas Leon)