Paris, 25 juillet (RHC) Plusieurs pays et plateformes d'Europe et d'Amérique Latine accueilleront demain la présentation du documentaire La fábrica del odio (La fabrique de la haine), qui offre un aperçu de la croisade américaine de déstabilisation contre Cuba, a annoncé mardi son auteur, le journaliste Hernando Calvo Ospina.
Le chercheur et cinéaste colombien, qui vit en France, a déclaré à Prensa Latina qu'il s'agit d'une présentation en ligne en hommage au 26 juillet, jour de la rébellion nationale sur l'île, et que la première officielle de ce film d'une heure et 12 minutes était prévue pour le mois de septembre.
Des associations italiennes de solidarité avec la plus grande des Antilles, les portails Cubainformación, d'Espagne, et Resumen Latinoamericano, d'Argentine, ainsi que la chaîne YouTube Europa por Cuba, figurent parmi les acteurs engagés dans la projection.
La fabrique de la haine montre des exemples concrets de la guerre globale menée par les États-Unis contre la révolution cubaine, ses tentatives de diviser la famille et de dresser la société contre ses dirigeants, a expliqué Calvo Ospina.
Selon le chercheur sur l'île, le documentaire révèle que la propagande subversive va de pair avec le blocus économique, commercial et financier que subit le pays des Caraïbes depuis plus de six décennies.
En ce sens, il reflète comment les attaques contre l'île et son peuple sont alimentées depuis la ville de Miami, où se trouve l'usine à haine anticubaine dénoncée, à l'abri des millions de dollars alloués par les administrations américaines successives, des campagnes qui profitent de la portée médiatique de l'ère numérique et de l'essor des réseaux sociaux.
Le journaliste colombien, qui a également écrit des livres, a souligné la participation au matériel des intellectuels Atilio Borón et Ignacio Ramonet et du communicateur José Manzaneda.
Début juin, Calvo Ospina a présenté en avant-première son dernier travail à l'ambassade de Cuba en France, où il a expliqué son objectif aux membres de la solidarité avec la nation antillaise sur le sol français.
Le documentaire, avec ses témoignages et son matériel d'archives, est déjà disponible en français et en italien, et le réalisateur espère qu'avant la première officielle, il sera également disponible en anglais et en portugais (Source:PL).