La Havane, 28 juillet (RHC) Cuba célèbre aujourd'hui la Journée mondiale de l'hépatite avec le vaccin national appelé HeberNasvac, qui a déjà prouvé son efficacité dans plusieurs pays du monde.

L'immunogène de l'hépatite B a été utilisé en Corée du Sud, en Nouvelle-Zélande, à Singapour, en Australie, aux Philippines, à Taipei China, en Thaïlande et à Hong Kong, avec un impact positif sur les sujets traités, ce qui a conduit à l'approbation par leurs autorités réglementaires respectives.

Chez 80 % des personnes, la présence du virus dans le sang a diminué de manière significative pour atteindre moins de 10 000 particules par millilitre.

Cela signifie que, bien que le patient reste infecté, le risque de complications telles que la fibrose, dont le résultat final peut être la cirrhose et le cancer du foie, est réduit.

Même cinq ans après l'administration du vaccin, 80 % des personnes conservent une charge virale contrôlée et 50 % n'ont pas de charge virale détectable.

HeberNasvac - en collaboration avec la société française Abivax - a été reconnu pour son efficacité dans le traitement de l'hépatite B lors de la réunion annuelle de l'American Society of Liver Diseases.

Cet immunogène, dont le schéma à Cuba consiste en une administration nasale combinée à la voie sous-cutanée, est non seulement efficace mais aussi très sûr, avec très peu d'effets indésirables et une durée d'administration de cinq mois, beaucoup plus courte que celle de l'interféron, administré pendant un an, et des antiviraux, qui sont nécessaires à vie.

La diminution de l'incidence de l'hépatite B à Cuba signifie qu'elle n'est pas considérée comme un problème de santé et que la plus grande des Antilles aspire à son élimination totale d'ici 2030, conformément à l'aspiration de l'Organisation mondiale de la santé.

Selon la littérature médicale, l'hépatite est une infection qui provoque une inflammation aiguë du foie.

Il existe cinq virus différents, chacun désigné par une lettre de l'alphabet, et plus on s'éloigne du A, plus le risque est élevé.

Dans la plupart des cas, l'inflammation du foie commence soudainement et ne dure que quelques semaines.

La manière la plus courante de contracter la maladie est d'introduire dans le corps un objet contaminé par le sang d'une personne déjà infectée par le virus.

Ces événements se produisent souvent chez les personnes qui se font tatouer ou percer, qui ont des partenaires sexuels multiples ou qui partagent des aiguilles pour s'injecter de la drogue.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, 57 % des cirrhoses du foie et 78 % des cancers primaires du foie sont dus aux virus de l'hépatite B et de l'hépatite C. (Source Prensa Latina)