La Havane, 31 juillet (RHC) L'Association cubaine pour les Nations Unies (UNCA) a réitéré aujourd'hui son soutien à la politique nationale de "Tolérance zéro" à l'égard de toute forme de traite des êtres humains, conformément aux résolutions des Nations Unies sur la question.

Le HCR, une organisation de la société civile cubaine qui regroupe 142 membres collectifs et plus de 320 membres individuels, a félicité, par le biais d'une déclaration, l'excellente performance de l'île en matière de prévention, de confrontation et de protection des victimes.

Le texte, rédigé à l'occasion de la Journée mondiale contre la traite des personnes, célébrée la veille, souligne que Cuba a acquis un prestige dans ce domaine, grâce à l'action combinée des différents acteurs nationaux.

C'est pourquoi l'organisation a rejeté et condamné les maladresses politiques de l'administration américaine qui cherchent à discréditer la nation caribéenne sur cette question sensible.

La déclaration dénonce également les références obscènes à l'île contenues dans le dernier rapport annuel du gouvernement américain sur la traite des personnes, qui s'inscrivent dans le cadre de la guerre hybride menée contre la nation cubaine.

L'association a réitéré dans le texte son engagement à continuer à lutter contre ce fléau et à soutenir la politique de tolérance zéro au niveau national, ainsi qu'à rendre visible et à affronter l'un des problèmes les plus graves auxquels est confrontée la communauté internationale.

Parmi les facteurs contribuant à la permanence de ce fléau au niveau mondial, le HCR mentionne que la pandémie de Covid-19 a aggravé les inégalités économiques et sociales systémiques.

L'ordre économique international injuste qui prévaut, les crises de toutes sortes, les guerres, les conflits et le changement climatique figurent également parmi les causes.

Il a également réaffirmé que la lutte contre ce problème contribue à la réalisation des objectifs de développement durable, qui appellent également à l'élimination de toutes les formes de violence à l'égard des femmes et des filles, à la lutte contre la criminalité organisée et à l'éradication du travail forcé, de la maltraitance, de l'exploitation et de la violence à l'égard des enfants.

L'Assemblée générale des Nations unies, par sa résolution 68/192, a décidé de faire du 30 juillet la Journée mondiale contre la traite des êtres humains, compte tenu de la nécessité de sensibiliser à la situation des victimes de la traite des êtres humains et de promouvoir et protéger leurs droits.

En 2023, le thème de la campagne des Nations Unies est "Atteindre chaque victime de la traite, ne laisser personne de côté". (Source:PL)