Le blocus nord-américain cause des dommages au secteur des telecommunications de Cuba

Édité par Reynaldo Henquen
2023-08-01 19:20:46

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La Havane, 1 août (RHC) Le blocus imposé à Cuba par le gouvernement nord-américain il y a plus de six décennies cause de graves dommages, en particulier dans le système du ministère des Communications (Micom), a déclaré mardi une source liée à la question.

Rien que d'août 2021 à février 2022, les dommages ont atteint 104 millions 155 170 dollars, a déclaré le premier vice-ministre de cet organisme, Wilfredo González, dans une interview accordée à l'Agence cubaine de presse.

Dans cette période, comme dans les précédentes, l'entreprise de télécommunications (Etecsa) a été la plus touchée, enregistrant 53 millions 957 100 dollars, ce qui représente environ 51,8 pour cent du montant total, a expliqué le fonctionnaire.

Il a assuré que si cette politique injuste des États-Unis n'avait pas existé, le dynamisme et la rapidité avec lesquels le processus actuel de transformation numérique de la nation caribéenne serait mené à bien seraient différents.

Wilfredo González a dénoncé le fait que le blocus continue d'être le principal obstacle à une meilleure circulation de l'information et à un accès plus large à l'internet et aux technologies de l'information et de la communication pour le peuple cubain.

Il a précisé que les limitations à la fourniture de technologies et d'équipements produits sous licence, ou utilisant des composants nord-américains, sont importantes, les obligeant à se tourner vers d'autres marchés beaucoup plus éloignés, un obstacle qui a eu le plus grand impact sur le secteur.

Il a également indiqué que l'inscription de Cuba sur la liste des nations soutenant le terrorisme rend la connectivité internet plus coûteuse et interdit l'accès à certaines plates-formes et technologies.

Il a ajouté que malgré le blocus, l'île continue d'étendre l'accès au réseau des réseaux, et qu'il y a actuellement 7,8 millions d'utilisateurs de téléphones mobiles, dont près de sept millions accèdent au web via des téléphones mobiles.

Source Prensa Latina



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