Mexico, 1 août (RHC) Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador, lors de sa conférence de presse matinale au Palais National, a dévoilé aujourd'hui une campagne d'opposition aux vaccins cubains utilisés au Mexique conre le Covid-19.

Lors de sa rencontre avec la presse, le dirigeant mexicain a répondu à une question tendancieuse d'un journaliste qui demandait s'il y aurait une multiplicité de laboratoires lorsque la période de vaccination reprendrait afin que les gens puissent choisir librement le vaccin qu'ils souhaitent utiliser.

Il n'est pas vrai que le vaccin cubain est mauvais, a insisté le président, et il n'y a pas seulement l'ignorance des conservateurs qui le décrivent comme tel, mais il y a une mauvaise intention, plus de la même chose et c'est la base de votre question, a-t-il dit au journaliste qui ne l'a pas nié.

C'est la même politique qui a été utilisée contre les vaccins russes et chinois afin de favoriser d'autres vaccins provenant de laboratoires qui leur sont liés et, en même temps, de dénigrer et de nier les progrès scientifiques dans ces pays. Aujourd'hui, ils font la même chose avec les vaccins cubains, tout en s'opposant à leurs bons résultats, qui les classent parmi les meilleurs au monde.

L'ignorance est telle dans le conservatisme, a-t-il ironisé, qu'ils avaient l'habitude de dire à propos des antigènes russes et chinois qu'ils allaient vacciner les gens contre le virus du communisme, mais personne ne les croit plus et ils ne font que se couvrir de ridicule.

Selon lui, le problème réside dans le fait qu'autrefois, dix grands laboratoires liés aux puissants conservateurs dominaient 80 % des achats de médicaments, pour un montant annuel de plus de 17 milliards de dollars, ce qui est désormais révolu.

Aujourd'hui, c'est l'État qui effectue les achats, mais pour cela il a fallu changer la constitution, a-t-il rappelé, et lutter contre l'opposition qui voulait maintenir ces privilèges pour les hommes d'affaires abusifs.

Ceci, a-t-il dit, a permis à l'Etat d'économiser des milliards de dollars chaque année et de les utiliser pour augmenter l'achat de médicaments et les fabriquer dans le pays, et les distribuer gratuitement dans les réseaux hospitaliers de santé publique, ce qui les dérange beaucoup.

Pour sa part, le secrétaire d'État à la Santé, Jorge Alcocer, a déclaré que de grands progrès ont été réalisés dans le stock de médicaments et qu'une pénurie d'antidépresseurs et de médicaments psychiatriques est déjà en cours de solution, y compris certains très délicats comme la morphine et le fentanyl, qui nécessitent un grand contrôle.

À cet égard, López Obrador a précisé qu'il ne s'agissait pas tant d'un problème de pénurie de ces médicaments spécifiques que d'un problème politique de ceux qui sont corrompus en ces moments électoraux (Source:PL).