La Havane, 14 sept (RHC) Le président cubain Miguel Díaz-Canel et le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, ont reconnu jeudi l'importance du Sommet du G77 et de la Chine pour la promotion des Objectifs de développement durable (ODD).

Lors d'une réunion à La Havane, les deux hommes ont échangé sur la pertinence de la réunion pour faire entendre la voix du plus grand bloc au sein du système des Nations Unies, qui a pour thème Les défis actuels du développement : le rôle de la science, de la technologie et de l'innovation.

M. Guterres est arrivé dans notre pays jeudi avec un programme chargé qui comprend des réunions avec la représentation des Nations Unies dans le pays, le chef du commerce extérieur, Ricardo Carbisas, et d'autres fonctionnaires.

Dans de récentes déclarations à la presse, le chef de l'ONU a indiqué que l'événement à La Havane servira d'avant-première avant le sommet des ODD, la semaine prochaine, afin de connaître les besoins et les objectifs du bloc qui rassemble la voix du Sud.

La réunion est essentielle pour aborder les questions centrales pour les Nations unies, telles que la mise en œuvre de l'Agenda 2030 et la réponse au changement climatique, a-t-il déclaré mercredi lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU.

"La question centrale est, tout d'abord, que nos pays soient en mesure de mobiliser leurs propres ressources et d'aligner leurs politiques sur les ODD et cela est vrai pour tous les pays en développement et ensuite pour tous les membres du groupe", a-t-il souligné.

Si l'ONU reconnaît la nécessité pour chaque pays de s'engager en faveur de l'Agenda 2030, elle exige dans le même temps un changement de l'architecture financière mondiale pour stimuler les nations du Sud.

"Nous devons reconnaître que le système financier international ne facilite pas les priorités des pays en développement", a-t-il ajouté.

En fait, le G77 et la Chine ont contribué à la formation d'un consensus et ont fait entendre leur voix en faveur de changements dans l'architecture financière internationale, en particulier dans les politiques de financement, et dans bien d'autres aspects, a-t-il ajouté.

Les pays en développement, a-t-il averti, ne disposent pas de l'espace nécessaire pour mettre en œuvre efficacement les objectifs de développement durable, mobiliser des ressources et aligner leurs politiques sur ces objectifs.

"Nous pouvons faire plus ensemble pour avoir plus d'équité, plus de justice, plus d'égalité dans les systèmes économiques et financiers internationaux", a-t-il déclaré. (Source : Prensa Latina).