La Havane, 2 oct (RHC) Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador a déploré lundi la mort de 10 Cubaines dans un accident de voiture au Chiapas, qui a également fait plus de 20 blessés, et a présenté ses condoléances aux familles des victimes.
Lors de sa conférence de presse matinale au Palais national, il a déclaré que pour éviter de tels malheurs, il était nécessaire de s'attaquer aux causes de l'immigration, et a dénoncé les manœuvres politiques des médias à l'heure de rapporter ce qui est arrivé aux Cubaines.
Il a réitéré qu'il est nécessaire de parvenir à un accord avec le gouvernement des États-Unis, qui est le destinataire, pour créer un plan de développement et de collaboration en faveur des pays des Caraïbes et de l'Amérique latine.
Il a indiqué que ces derniers temps, le transit par la dangereuse jungle d'El Darién, au Panama, a augmenté et que jusqu'à quatre mille personnes la traversent chaque jour le long de la frontière avec la Colombie, et de là, elles continuent par voie terrestre vers le sud du Mexique, et au Chiapas, ce nombre augmente déjà à six mille par jour, et la semaine dernière, 10 000 personnes sont arrivées chaque jour à la frontière nord avec les États-Unis.
Manuel López Obrador a répété qu'ils traversent le Mexique en courant de grands risques, où des gangs violent leurs droits humains, kidnappent les migrants, les assassinent, et où les accidents sont fréquents parce qu'ils louent des camions en mauvais état, des remorques, conduits par une mafia de trafiquants d'êtres humains sans scrupules.
Il a confirmé qu'une réunion avec des représentants des États-Unis et des ministres des affaires étrangères des pays voisins se tiendrait dans les prochains jours afin d'aborder la question de l'immigration et de s'attaquer à ses causes "comme nous le faisons au Guatemala, au Salvador, au Belize, au Honduras et dans d'autres pays avec le programme "Semer la vie"".
Il a annoncé que des représentants des États-Unis arriveront ce lundi au Mexique pour une réunion entre des groupes de travail des deux pays afin de discuter de la migration et d'autres questions telles que le trafic de drogue et le fentanyl.
"Mais, malheureusement, nous sommes en période électorale aux États-Unis et toutes ces questions sont diffusées pour blâmer le Mexique et faire de la propagande contre notre pays, tant du côté des démocrates que des républicains, mais ces derniers à plus grande échelle", a-t-il ajouté.
(Source : Prensa Latina)
