La délégation cubaine dénonce l'utilisation du terrorisme comme outil politique

Édité par Reynaldo Henquen
2023-10-03 08:08:38

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Photo : Prensa Latina.

Nations Unies, 2 oct (RHC) La délégation cubaine aux Nations Unies a rejeté lundi la manipulation du terrorisme pour en faire un instrument politique contre n'importe quel pays et a rejeté les attaques de ce type perpétrées par le gouvernement des États-Unis contre notre nation.

S'exprimant devant l'Assemblée générale, le premier vice-ministre des affaires étrangères, Gerardo Peñalver, a déclaré que ces actes ne pouvaient être tolérés en toute impunité et a appelé la communauté internationale et les Nations unies à les désavouer.

Le pays subit les conséquences des actions terroristes depuis des décennies, avec un bilan de 3 478 morts et 2 99 handicapés, a déclaré le représentant permanent lors du débat sur les mesures visant à éliminer ce fléau dans le monde.

"Quarante-cinq ans après l'explosion en plein vol d'un avion de ligne de Cubana de Aviación au large des côtes de la Barbade, qui a fait 73 morts, les Cubains sont indignés que justice n'ait pas encore été rendue aux victimes de ce crime horrible ", a dénoncé M. Peñalver.

À cet égard, le diplomate a rappelé la récente attaque avec des cocktails Molotov contre l'ambassade de La Havane à Washington le 24 septembre, la deuxième attaque contre l'ambassade en trois ans.

En avril 2020, un individu avait tiré 32 projectiles d'un fusil semi-automatique sur le bâtiment, mettant en danger la vie de 10 fonctionnaires qui s'y trouvaient, a ajouté le député.

Trois ans plus tard, l'auteur de l'attentat attend toujours d'être jugé et le gouvernement américain refuse de le qualifier d'acte terroriste, a-t-il souligné.

M. Peñalver a condamné un autre événement similaire contre l'ambassade à Paris en juillet 2021, résultat de la campagne brutale d'incitation à la haine, à la violence et à l'exécution d'actes hostiles déclenchée en toute impunité dans l'espace virtuel depuis le territoire des États-Unis.

Le pays caribéen, a-t-il ajouté, considère la pratique consistant à soutenir des actes subversifs de "changement de régime" comme une violation des principes de la Charte des Nations unies et du droit international.

Il a également rejeté les messages d'intolérance et de haine à l'égard d'autres peuples, cultures ou systèmes politiques, par le biais des technologies modernes de l'information et de la communication, comme la campagne de communication politique de Washington contre Cuba.

L'action énergique et la condamnation du terrorisme par l'île est absolue et catégorique contre tous les actes, méthodes et pratiques de ce type, sous toutes leurs formes et manifestations, quels qu'en soient les auteurs, les victimes, les motivations ou les personnes impliquées.

Ce fléau, a-t-il souligné, ne peut et ne doit être lié à aucune religion, nationalité, civilisation ou groupe ethnique, et sa confrontation doit être axée sur la prévention afin d'éradiquer ses causes profondes. (Source : Prensa Latina).

 

 

 



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