Paris, 10 oct (RHC) Cuba a défendu ce mardi à l'Unesco, par la voix de son ambassadrice Yahima Esquivel, un monde sans blocus ni mesures coercitives unilatérales et dans lequel le droit au développement l'emporte sur l'ordre économique inégalitaire qui prévaut.

Dans la suite des débats de la 217ème session du Conseil exécutif de l'organisation, la diplomate a mis en garde contre l'élargissement du fossé entre les riches et les pauvres et l'augmentation des inégalités et de l'extrême pauvreté.

Elle a également dénoncé le fait que, dans un tel contexte, certains pays s'obstinent à imposer des blocus qui ont des répercussions dévastatrices sur la jouissance des droits de l'homme, y compris le droit au développement et à l'alimentation, comme le siège économique, commercial et financier imposé depuis plus de six décennies par les États-Unis à Cuba.

"Après la pandémie de Covid-19 qui a secoué le monde et l'a plongé dans une crise d'une ampleur mondiale sans précédent, il semblait que nous avions tiré quelques leçons. Cependant, le monde à présent est plus incertain et plus inégal", a-t-elle souligné.

Selon Yahima Esquivel, les problèmes structurels du sous-développement ne sont toujours pas résolus et les crises multidimensionnelles s'accumulent.

C'est ce qu'ont reconnu avec inquiétude une centaine de chefs d'État et de gouvernement qui se sont réunis à La Havane en septembre dernier à l'occasion du sommet du groupe des 77, un forum au cours duquel ils ont également insisté sur le fait que la paix est la priorité la plus urgente de la communauté internationale, a déclaré Yahima Esquivel.

L'ambassadrice de l'île a affirmé au Conseil exécutif de l'Unesco, l'un de ses organes directeurs, que l'organisation dispose actuellement de tous les outils nécessaires pour contribuer à la paix et à la réalisation d'un développement durable fondé sur les principes de justice, d'égalité, de liberté et de solidarité.

Source Prensa Latina