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Washington, 13 octobre (RHC) C'est par un Forum panafricain qui a porté son attention sur Cuba, Haïti et les Caraïbes, que s'est ouverte la réunion annuelle du Réseau national de solidarité avec notre pays aux États-Unis a commencé ce vendredi.
Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour défendre notre famille cubaine, a déclaré l'activiste Gail Walker, coprésidente du Réseau national de solidarité (NNOC), lors d'un panel à l'occasion de l'événement qui a débuté cet après-midi et se poursuivra jusqu'à dimanche à l'Université du Massachusetts, à Boston.
La directrice exécutive de l'Interfaith Foundation for Community Organisation a souligné l'internationalisme sanitaire de la nation caribéenne, à laquelle elle a exprimé sa gratitude "pour les efforts qu'elle a déployés afin de former des milliers de jeunes de 120 pays à la médecine, mais pas n'importe quelle médecine, des médecins formés à Cuba".
Des fonctionnaires de la mission cubaine aux États-Unis ont participé à la réunion en évoquant la contribution de l'île en Afrique et, comme l'a illustré le jeune diplomate David Ramírez dans ses propos, son pays a dû se développer au milieu du défi posé par le renforcement du blocus.
Ramírez, qui a exprimé sa gratitude pour la solidarité du peuple américain en faveur de l'élimination de ce siège unilatéral qui dure depuis plus de six décennies, a souligné la continuité dans l'administration démocrate actuelle des politiques du républicain Donald Trump.
Il a signalé l'impact de ces mesures d'asphyxie contre Cuba dans l'émigration signalée au cours des trois dernières années.
Ramírez a également mentionné la lutte historique du peuple palestinien contre l'occupation israélienne et, faisant également référence à Haïti, a déclaré que ce dont Haïti a besoin, c'est de médecins, de solidarité, pas de troupes, pas d'intervention militaire.
S'adressant à Prensa Latina, Cheryl LaBash, coprésidente du NNOC, a averti que si le président Joe Biden écoutait la voix du peuple américain, il lèverait le blocus économique, commercial et financier de Cuba.
C'est ce qu'exigent plus d'une centaine de résolutions adoptées dans tout le pays et représentant plus de 55 millions de personnes, a souligné Mme LaBash, insistant sur le fait que les Américains rejettent "la stratégie de famine de M. Biden".
Au cours de ce week-end, a ajouté l'activiste, ils élaboreront leur stratégie pour renforcer le mouvement aux États-Unis jusqu'à ce que l'exigence de retirer Cuba de la liste des pays soutenant le terrorisme et d'éliminer le blocus devienne irrésistible.
Des représentants des 57 organisations qui composent la NNOC sont arrivés à Boston pour la conférence, qui espère intégrer 10 nouveaux groupes au cours de ces journées de travail.
Boston, capitale du Massachusetts, est la plus grande ville de la région de la Nouvelle-Angleterre. Fondée en 1630, la ville est l'une des plus anciennes des États-Unis (Source : Prensa Latina).
