La Havane, 19 septembre (RHC-Granma) Le vice-ministre des Affaires étrangères, Abelardo Moreno a réaffirmé, lors de son intervention à une séance spéciale du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour analyser la progression de l'Ébola, la décision d'étendre la coopération médicale cubaine aux régions touchées par ce virus en Afrique de l'Ouest.
Abelardo Moreno a expliqué que les spécialistes cubains de la Santé qui seront envoyés en Sierra Leone font partie de la Brigade Henry Reeve, créée en 2005 et composée de médecins préparés pour affronter des catastrophes naturelles ou de grandes épidémies. Le vice ministre cubain a souligné la qualité des professionnels cubains envoyés en Afrique, il a déclaré :
« Cette coopération permettra l'envoi en Sierra Leone d'une brigade de médecins dont les membres ont exprimé leur disposition à rejoindre le combat contre cette épidémie. Ils possèdent tous plus de 15 ans d'expérience professionnelle et ils ont travaillé dans d'autres pays, lors de catastrophes naturelles ou d'épidémies et dans des missions de collaboration médicale. »
Dans une autre partie de son intervention, Abelardo Moreno a rappelé que cette mission médicale s'inscrit dans le cadre de l'internationalisme cubain en matière de santé. Il a ajouté
« Cette réponse cubaine s'inscrit dans le cadre de l'aide solidaire que nous offrons à l'Afrique, à l'Asie et à l'Amérique Latine et aux Caraïbes. Depuis 55 ans nous avons collaboré avec 158 pays, avec la participation de 325 710 professionnels de la santé. 76 744 Cubains ont travaillé dans 39 pays d'Afrique. 4 048 Cubains dont 2 269 médecins travaillent actuellement dans 32 pays de ce continent. »
Le vice-ministre cubain a par ailleurs souligné l'effort de Cuba en matière de formation, il a signalé :
« De plus, Cuba, un petit pays pauvre, a formé à cette date et gratuitement 38 940 médecins de 121 pays. 10 000 jeunes étrangers font des études de médecine à Cuba actuellement, 6000 d'entre eux le font de façon entièrement gratuite. »
Abelardo Moreno a ajouté que les pays frappés par cette épidémie attendent la réponse des pays membres de l'ONU en particulier celle des pays les plus riches.