La Havane, 6 décembre (RHC) Le président cubain Miguel Díaz-Canel a salué aujourd'hui l'inscription du boléro sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco, un fait qui contribuera à renforcer la sauvegarde du genre.
Par le biais de son compte sur le réseau social X, le chef de l'État a souligné que la nation caribéenne et le Mexique, fiers de leurs liens culturels, célèbrent cette déclaration de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), la première binationale de la région.
Cette reconnaissance a eu lieu la veille lors de la 18e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient du 4 au 9 décembre dans la ville de Kasane, au Botswana.
Boléro : identité, émotion et poésie chantée est le titre du dossier binational présenté au nom du ministère cubain de la culture et du ministère mexicain de la culture, avec la participation d'auteurs, de compositeurs, d'arrangeurs, de musiciens, d'interprètes, d'universitaires et de promoteurs culturels.
L'origine du boléro remonte à 1883 dans la ville orientale de Santiago de Cuba. Il s'est répandu dans toute l'île grâce à son élégance musicale poétique et est arrivé au Mexique il y a au moins 100 ans.
Le travail sur la proposition d'inscription conjointe a commencé il y a dix ans, avec la participation de diverses institutions cubaines et mexicaines.
L'ambassadeur de l'île auprès de l'Unesco, Yahima Esquivel, a souligné à Prensa Latina que l'inscription ne se limitait pas à un seul genre, mais qu'elle englobait un complexe associant un mélange de cultures liées à la langue, utilisant la poésie européenne, les rythmes africains et les expériences des peuples indigènes.