La Havane, 6 déc (RHC) Cuba et la Palestine sont soeurs dans la lutte contre l'impérialisme, le terrorisme et l'Etat sioniste, a déclaré ce mercredi Ali Faysal, vice-président du Conseil national palestinien, lors d'une réunion avec des représentants de l'Assemblée nationale du pays caribéen.

Lors de la rencontre avec la vice-présidente de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire, Ana María Mari Machado, au Capitole de La Havane, Ali Faysal a dénoncé le génocide perpétré par Israël contre son peuple depuis plus de 70 ans et a souligné que "la cause palestinienne est la cause de tous les hommes du monde qui aiment la liberté".

Il a indiqué qu'il s'agit d'un moment très difficile pour la nation arabe, car au moins 16 000 personnes sont mortes à Gaza depuis le 7 octobre, dont environ six mille enfants et quatre mille femmes ; plus d'un million ont été déplacées et des milliers ont été blessées et ont disparu sous les décombres.

Il a également déclaré que Cuba est un exemple de résistance à la politique des États-Unis et au cruel blocus économique, financier et commercial imposé il y a plus de 60 ans pour tenter d'éclipser les succès du peuple cubain.

Le représentant du Front démocratique pour la libération de la Palestine au Liban a dénoncé le soutien des États-Unis à l'agression israélienne, à la mort et à l'extermination, en violation de la Charte des Nations unies et d'autres lois internationales.

Ana María Mari Machado a défendu le droit de la nation arabe à construire un État libre et souverain dans les frontières d'avant 1967 et avec Jérusalem comme capitale, ainsi que le retour des réfugiés sur leurs terres.

Dans le même temps, elle a réaffirmé que Cuba défendrait la cause palestinienne dans tous les forums et organismes internationaux, afin de soutenir la recherche immédiate, par des moyens négociés, d'une solution globale, juste et durable au conflit israélo-palestinien.

L'ambassadeur palestinien à Cuba, Akram Samhan, a averti que la Palestine risquait d'être confrontée à une nouvelle Nakba, terme arabe qui signifie catastrophe et fait référence à l'expulsion massive des Palestiniens de leurs terres, il y a 75 ans, par l'occupation israélienne.

"Il y a beaucoup à faire pour empêcher cela, pour préserver les racines du peuple palestinien, son droit à l'indépendance et à vivre en paix", a-t-il déclaré.

Les deux parties ont discuté des actions entreprises à cet égard au sein du groupe des non-alignés, du groupe des 77 et de la Chine et de l'Union interparlementaire internationale, ainsi que de la manière de continuer à œuvrer pour rendre les droits des Palestiniens visibles aux yeux de l'opinion publique internationale.

Le représentant de la Commission des relations internationales du Parlement cubain, Rolando González, et la présidente du groupe d'amitié parlementaire Palestine-Cuba, Tamara Valido, ont également participé à la rencontre.

Source Prensa Latina