La Havane, 22 décembre (RHC) Le président cubain Miguel Díaz-Canel a dénoncé aujourd'hui le fait que le gouvernement des États-Unis maintienne une attitude permissive à l'égard de ceux qui encouragent les plans violents contre l'île et ses bureaux diplomatiques.

Cette attitude de la nation nordiste est incohérente et ne correspond pas à son discours sur la lutte contre le terrorisme, a souligné le chef de l'État lors de la clôture de la deuxième session ordinaire de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire (Parlement).

Díaz-Canel a exigé des autorités américaines qu'elles enquêtent et agissent, et qu'elles rendent justice aux éléments qui professent le terrorisme et les actions violentes.

Il a rappelé que l'histoire de la nation caribéenne comprend de nombreux actes et crimes perpétrés par des personnes liées à l'extrême droite à Miami, dans lesquels l'implication des États-Unis n'est pas à exclure.

Le président a souligné que les autorités américaines ignorent les menaces d'actes terroristes, "comme s'il était possible d'ignorer que les États-Unis facilitent et financent l'entraînement et le soutien logistique de groupes armés qui diffusent des messages de violence par tous les moyens à leur disposition".

Il a souligné que la politique américaine à l'égard de l'île est une incitation à la commission de crimes et que l'histoire en a apporté la preuve.

"Trois années d'une administration démocrate qui agit en totale adhésion avec son prédécesseur républicain confirment que l'hostilité envers Cuba ne répond pas à un parti, mais à une politique enracinée dans les prétentions hégémoniques d'un empire incapable d'accepter la souveraineté de son petit voisin", a affirmé le chef d’état.(Source Prensa Latina)