La Havane, 1er janvier (RHC) Cuba a activé ce lundi une nouvelle extension fiscale afin de faciliter l'importation de denrées alimentaires, d'articles de toilette et de médicaments par des personnes physiques sur une base non commerciale, en renonçant aux droits de douane.

Cette disposition légale fait partie des mesures prises par le gouvernement pour atténuer les pénuries de produits de base, suite à l'intensification du blocus économique, financier et commercial des États-Unis et à l'impact socio-économique de la pandémie de Covid-19, ont indiqué les autorités.

La nouvelle réglementation sera en vigueur jusqu'au 31 mars 2024 en vertu de la résolution 281 du ministère des finances et des prix, publiée au Journal officiel extraordinaire n° 92 du 29 décembre 2023.

Selon le texte, les exemptions couvrent l'importation non commerciale d'aliments, d'articles de toilette, de médicaments et de fournitures médicales jusqu'à une limite de 500 USD de la valeur ou du poids équivalent, jusqu'à 50 kilogrammes, dans le rapport valeur/poids établi par les douanes générales de la République pour les passagers en tant que bagages non accompagnés.

En même temps, elle augmente la limite de la valeur en douane pour les importations non commerciales effectuées par des personnes physiques par le biais d'expéditions, de 200 à 500 dollars américains.

Dans ce dernier cas, l'État maintiendra l'exonération des droits de douane pour les 30 premiers dollars de la valeur ou de son poids équivalent de trois kilogrammes de l'envoi et seul le taux tarifaire de 30 % sera appliqué à l'excédent éventuel.

La prolongation du délai prévoit également l'importation non commerciale de denrées alimentaires, d'articles de toilette, de médicaments et de fournitures médicales importés par des personnes physiques sous forme d'envois aériens, maritimes et postaux, jusqu'à 200 dollars américains ou un poids équivalent jusqu'à 20 kilogrammes, et exemptés de droits de douane.

Le 1er janvier, des augmentations salariales sont également entrées en vigueur afin de stimuler la permanence des travailleurs du système national de santé et de reconnaître les conditions dans lesquelles ils travaillent.

Source Prensa Latina