La Havane, 5 janvier (RHC) L'inclusion répétée de Cuba dans des rapports unilatéraux des États-Unis répond au besoin de justifier leurs mesures inhumaines d'encerclement et de guerre économique contre l'île, a dénoncé ce vendredi le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodríguez.

Le ministre des Affaires étrangères l'a confirmé dans son compte sur le réseau social X, où il a ajouté que la présence de son pays sur les listes nord-américaines du terrorisme, des droits de l'homme et de la liberté religieuse n'est pas liée à la performance exemplaire du pays caribéen.

Jeudi, Cuba et le Nicaragua ont de nouveau été inclus dans une liste, créée unilatéralement par Washington, de pays qui, de l'avis du gouvernement des États-Unis, ont "participé à des violations particulièrement graves de la liberté religieuse ou les ont tolérées".

Des rapports de presse indiquent que le Département d'Etat a établi une deuxième liste de pays "sous observation", dans laquelle figurent à nouveau l'Algérie, le Vietnam, les Comores, la République centrafricaine et l'Azerbaïdjan.

À cet égard, le vice-ministre cubain des affaires étrangères, Carlos Fernández de Cossío, a dénoncé dans X le fait que, avec l'hypocrisie habituelle, Cuba est accusée de violer les libertés religieuses par le gouvernement des États-Unis, dont les mains sont tachées de sang pour sa complicité raciste et criminelle dans le génocide israélien contre la Palestine.

Source Prensa Latina