La Havane, 9 janvier (RHC) Cuba se souvient aujourd'hui de l'assassinat, il y a 32 ans, de quatre jeunes combattants qui défendaient les côtes de la nation caribéenne, un événement connu sous le nom de crime de Tarará.
A cette date de 1992, un groupe de délinquants a attaqué la base nautique de cette agglomération de l'est de La Havane, dans le but de voler un bateau et de s'enfuir aux Etats-Unis.
L'attaque s'est soldée par l'assassinat des combattants Orosmán Dueñas (20 ans), Rafael Guevara (30 ans), Yuri Gómez (19 ans), tandis que Rolando Pérez Quintosa (23 ans) a été grièvement blessé.
Ces deux derniers étaient des agents de la police nationale révolutionnaire, qui étaient venus en aide aux gardes de la base nautique, qui avaient été blessés et bâillonnés par les assaillants.
L'objectif des sept assaillants était de voler un bateau pour se rendre aux États-Unis et profiter de la loi d'ajustement cubain, mais la fuite a été déjouée.
Les déclarations du survivant et l'action coordonnée des forces de l'ordre et du public ont permis d'identifier et de capturer les agresseurs, qui ont été jugés.
Pérez Quintosa, 23 ans, a lutté pour sa vie pendant 37 jours, mais il est décédé le 16 février de quatre balles dans l'abdomen, malgré les efforts des médecins.
Ce crime a choqué le pays, qui se souvient de l'assassinat des quatre jeunes hommes comme de l'un des meurtres les plus odieux commis à Cuba, encouragé par la politique hostile des États-Unis à l'égard de la révolution (Source : Prensa Latina).
