Caracas, 10 janvier (RHC) Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yván Gil, a remercié Cuba pour sa solidarité inébranlable et ses conséquences, a-t-on appris aujourd'hui.
"Ensemble, nous allons gagner", a déclaré le haut diplomate hier soir sur son compte X, anciennement Twitter.
Le texte du ministre vénézuélien des affaires étrangères répondait à un message de son homologue de l'île des Caraïbes, Bruno Rodríguez, qui rejetait les tentatives américaines de dépouiller le peuple et l'État vénézuéliens de l'entreprise Citgo.
Nous réitérons notre solidarité indéfectible avec le Venezuela frère et "exigeons la levée totale des mesures coercitives unilatérales qui nuisent au fonctionnement normal de son économie", a déclaré M. Rodríguez sur le réseau social.
Le gouvernement bolivarien a rejeté hier la décision de la Cour suprême de justice des États-Unis concernant le "pillage vulgaire" dont est victime l'entreprise Citgo Petroleum Corporation (Citgo) dans ce pays.
Cette décision constitue une étape supplémentaire dans "l'agression multiforme" menée par les institutions américaines contre la République bolivarienne, selon un communiqué publié par le ministre de la communication et de l'information, Freddy Ñáñez.
Le texte souligne que l'objectif est de spolier le peuple des biens qui lui appartiennent, en "transgressant clairement" les normes qui régissent la coexistence pacifique entre les États.
Cet arrêt de la Cour suprême du pays nord-américain, a-t-il dit, "confirme le grave préjudice" causé aux intérêts et aux biens du peuple vénézuélien par l'action criminelle du groupe criminel organisé qui se fait appeler "Assemblée nationale de 2015".
Il a dénoncé le fait que, depuis 2019, ce groupe "cherche à usurper les institutions" et la représentation de la République bolivarienne à l'étranger.
La note souligne qu'avec cette action, ils ont empêché les autorités légitimes d'exercer les actions nécessaires à la protection efficace de Citgo sur le territoire américain, "violant de manière flagrante les accords signés à la Barbade".
Le gouvernement bolivarien a confirmé qu'il continuerait à adopter toutes les "mesures politiques, diplomatiques et juridiques à sa disposition" pour empêcher la dépossession définitive de l'entreprise, filiale de l'entreprise publique Petróleos de Venezuela.
En plus de continuer à "exiger que les organes du système judiciaire vénézuélien" établissent les sanctions appropriées contre les responsables du vol de cet actif d'une grande importance pour le présent et l'avenir des Vénézuéliens.(Source Prensa Latina)