La Havane, 11 jan (RHC) Le président de l'Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire (parlement) de Cuba, Esteban Lazo, a ratifié aujourd'hui sa solidarité avec le peuple et le gouvernement de l'Équateur face à la violence déclenchée par des groupes criminels dans le pays.
Lazo a exprimé dans le compte X du parlement national le plein soutien des autorités cubaines à la paix dans cette nation, à la veille du 10e anniversaire de la Proclamation de l'Amérique latine et des Caraïbes comme zone de paix", lors d'un sommet des dirigeants de la région qui s'est tenu dans cette capitale en 2014.
La veille, le chef d'État du pays caribéen, Miguel Díaz-Canel, a rejeté les récents actes de violence dans plusieurs villes équatoriennes.
Par le biais du même réseau social, le président a exprimé son soutien au gouvernement du pays latino-américain et a fait part de sa solidarité avec les familles touchées par les événements qui ont causé des victimes et la déstabilisation des institutions.
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodríguez a ratifié la position de son gouvernement en soutien à son homologue équatorien, tout en souhaitant le rétablissement rapide de la paix face à la violence croissante dans le pays.
Mardi, des groupes armés se sont emparés d'une station de télévision à Guayaquil, de l'université et ont semé la terreur dans les rues, amenant le président équatorien Daniel Noboa à déclarer par décret un conflit armé interne et à qualifier de terroristes plusieurs groupes criminels organisés dans le pays.
Noboa, qui est devenu président en novembre 2023, a ordonné l'intervention directe des forces armées, qui ont commencé à patrouiller dans les rues.
Ces actes ont eu lieu dans le cadre de l'état d'urgence décrété lundi par le dirigeant, qui comprenait un couvre-feu de 23h00 à 05h00 (heure locale).
Jusqu'à présent, à Guayaquil, au moins huit personnes ont été tuées et deux blessées lors d'attaques armées, a déclaré le maire de la ville, Aquiles Alvarez.
L'Équateur a terminé l'année 2023 comme le pays le plus violent d'Amérique latine, avec plus de 7 800 morts violentes, un chiffre sans précédent qui contraste avec la baisse des crimes jusqu'en 2017. (Source:PL)
