Nations Unies, 31 janvier (Prensa Latina) Le premier vice-ministre cubain des Affaires étrangères, Gerardo Peñalver, a rejeté ce mercredi l'utilisation d'une "philosophie de dépossession" appliquée par Israël qui provoque une catastrophe humanitaire d'une ampleur extrême pour les civils de Gaza.

Rien ne peut justifier une telle barbarie, a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères lors d'une réunion plénière du Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, qui a exigé un cessez-le-feu immédiat.

Le représentant permanent de Cuba auprès de l'ONU a également réitéré le soutien de l'île à la requête de l'Afrique du Sud auprès de la Cour internationale de justice concernant les violations par Israël de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.

"Cette procédure devant le principal organe de justice des Nations unies doit également être comprise et entendue comme un appel urgent à mettre fin aux horribles crimes internationaux de génocide, de crimes contre l'humanité et d'apartheid commis à l'encontre du peuple palestinien", a-t-il souligné.

Gerardo Peñalver a dénoncé la privation d'eau, de nourriture, d'électricité et de carburant dans les territoires occupés, des actions qu'il considère comme des violations flagrantes du droit humanitaire international.

"Le déplacement forcé des Palestiniens de terres qui leur appartiennent légitimement doit cesser. Nous rejetons toutes les actions des forces israéliennes en Cisjordanie occupée, qui ont intensifié la répression et les meurtres", a-t-il déclaré.

Le diplomate a demandé instamment qu'il soit mis fin à l'impunité avec laquelle Tel-Aviv agit, qui ne peut s'expliquer que par la certitude qu'il n'aura pas à répondre de ses actes, puisqu'il bénéficie du soutien du gouvernement nord-américain et d'autres alliés au sein de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN).

Il a également jugé inacceptable que le Conseil de sécurité ne parvienne toujours pas à faire appliquer ses propres résolutions visant à mettre un terme aux crimes d'Israël, et a désigné les États-Unis comme complices historiques en faisant obstruction à plusieurs reprises et en utilisant leur droit de veto à cette fin.

Cuba soutient la convocation d'une conférence internationale de paix dans le but de garantir l'exercice des droits du peuple palestinien et aspire à l'admission rapide de son État en tant que membre à part entière des Nations unies, a-t-il ajouté.

La nation caribéenne ne relâchera pas ses efforts pour soutenir une solution globale, juste et durable au conflit, a-t-il ajouté.

Selon le vice-ministre, cette solution devrait se fonder sur l'existence de deux États, permettant aux Palestiniens d'exercer leur droit à l'autodétermination, à l'indépendance et à la souveraineté, avec leur capitale à Jérusalem-Est et dans les frontières d'avant 1967, et garantissant également le droit au retour des réfugiés.

Source Prensa Latina