L'héritage du Père de la Nation mis en lumière à Cuba

Édité par Reynaldo Henquen
2024-02-27 12:20:25

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La Havane, 27 fév (RHC) Le président cubain Miguel Díaz-Canel, par le biais de son compte sur X, a souligné l'héritage du Père de la Patrie et premier président de la République en armes, Carlos Manuel de Céspedes, à l'occasion du 150e anniversaire de sa mort aujourd'hui.

Il a rappelé les paroles de Céspedes lorsqu'il a dit : "Cubains : je compte sur votre héroïsme pour obtenir l'indépendance. Je compte sur votre vertu pour consolider la République. Vous pouvez compter sur mon abnégation".

Pour sa part, le Premier ministre de la République, Manuel Marrero, a rappelé les paroles du leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro, en affirmant que Céspedes symbolisait l'esprit des Cubains de l'époque, la dignité et la rébellion d'un peuple - encore hétérogène - qui commençait à naître à l'histoire.

De même, le ministre des affaires étrangères de la nation caribéenne, Bruno Rodríguez, a souligné la pensée du héros en avertissant très tôt que l'aspiration du gouvernement américain était de prendre le contrôle de Cuba.

Il y a exactement 150 ans, celui que l'on appelle ici le père de la patrie perdait la vie au cours d'une bataille inégale contre les troupes coloniales espagnoles dans la ville de San Lorenzo, dans la Sierra Maestra, à l'est de Cuba.

Avocat de profession et propriétaire terrien, Céspedes libère ses esclaves sur le domaine de La Demajagua, dans l'actuelle province orientale de Granma, le 10 octobre 1868, et les appelle à l'indépendance ou à la mort pour déclencher la guerre de libération contre l'Espagne.

Avec le grade de général de division de l'armée de libération, il assume la présidence de la République en armes en avril 1869.

Il élabore des stratégies pour porter la guerre sur l'ensemble du territoire, en commençant par une croisade d'est en ouest, dans le but de détruire les richesses de l'Espagne pour saper ses sources de subsistance et conquérir enfin la souveraineté nationale.

Les tensions et les désaccords avec la Chambre des représentants amènent cette dernière à déposer Céspedes le 27 octobre 1873.

Selon les historiens de l'île, cette destitution fut le prélude à sa mort car il fut privé de ses aides et de son escorte et, en même temps, contraint de quitter le gouvernement.

Privé injustement de l'escorte à laquelle il avait droit en raison de ses hautes fonctions, il tomba le 27 février 1874 dans une embuscade du bataillon de chasseurs de San Quintín, dont il se défendit avec un simple revolver.



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