La Havane, 12 mars (RHC) Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a dénoncé aujourd'hui que la Loi Helms-Burton codifie le blocus et constitue une agression économique du gouvernement des États-Unis contre la nation caribéenne, à l'échelle internationale et de manière globale.
M. Rodríguez a souligné dans son compte sur le réseau social X que la sanction pénale imposée par cette loi aux familles cubaines viole les droits de l'homme et le droit international, et qu'elle démontre l'échec de la politique américaine à l'égard de la révolution.
La loi Helms-Burton prévoit des limitations au commerce, aux transactions, aux voyages vers et depuis le territoire national, ainsi que des restrictions à l'achat et à la vente de biens dans lesquels Cuba ou ses citoyens ont un intérêt.
Avec sa promulgation, elle a éliminé la possibilité unilatérale de lever le siège de l'île et a établi qu'elle resterait en vigueur jusqu'à ce que ce que Washington appelle un gouvernement de transition auto-certifié soit en place à Cuba.
Les troisième et quatrième sections de la loi Helms-Burton sont restées inactives jusqu'en 2019, lorsque le président Donald Trump a autorisé sa mise en œuvre, dans le but de rendre impossible la normalisation des relations entre Cuba et les États-Unis.
Selon les spécialistes, la loi Helms-Burton constitue, avec la loi Torricelli (signée en 1992), un énorme obstacle à une relation stable, institutionnalisée, durable et irréversible entre les deux peuples.
Ils représentent également une violation des principes d'égalité souveraine et de non-intervention dans les affaires intérieures d'un État, tous deux obligatoires en vertu du droit international (Source : Prensa Latina).